Festivités des 13 et 14 juillet : 130 000 policiers et gendarmes mobilisés, annonce Gérald Darmanin

La Première ministre Elisabeth Borne avait déjà annoncé, quelques jours plus tôt, des "moyens massifs" lors des festivités des 13 et 14 juillet, alors que plusieurs villes de France ont récemment été secouées par des violences urbaines en réponse à la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre.

Ce mercredi 12 juillet, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a présenté son plan de sécurité renforcé qui sera composé de 130 000 policiers et gendarmes dans le pays. Le GIGN et le Raid seront aussi mobilisés. "Les festivités liées à notre fête nationale sont malheureusement traditionnellement marquées par des faits de violence", a justifié le ministre.

Par un décret signé par Elisabeth Borne, il est interdit ces prochains jours la vente, le port et le transport de mortier d'artifices. Seuls les professionnels qui organisent des feux d'artifice dans les communes feront exception.

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À quoi s'attendent les autorités ?

Selon une note du renseignement territorial, que BFMTV dit avoir consulté, aucune action organisée susceptible de troubler gravement l'ordre public ne semble vouloir perturber les festivités. La note estime cependant qu'en raison du contexte social extrêmement tendu, des violences pourraient éclater dans des quartiers sensibles.

Transports en commun à l'arrêt

Le ministre de l'Intérieur a également annoncé que les transports en commun seront interrompus à partir de 22 heures "dans toutes les grandes zones urbaines", que ce soit pour les bus ou les tramways. 

En Ile-de-France, des réflexions sont en cours pour arrêter les transports à 22 heures, ou bien dès 21 heures.