L'avenir de l'usine Bosch en péril : Carole Delga et Jean-Louis Chauzy alertent l’État

Abonnés
  • Carole Delga.
    Carole Delga.
Publié le
Mathieu Roualdés

"Il revient désormais à Bosch de trouver une nouvelle production pour le site casténois", estime la présidente de l'Occitanie.

Carole Delga, présidente de Région, et Jean-Louis Chauzy, président du Ceser, ont rencontré en début de semaine le ministre délégué chargé de l’Industrie, Roland Lescure. Ce dernier était, aux côtés de Bruno Le Maire, ministre de l’Industrie, et de Clément Beaune, ministre des transports, en visite chez Airbus à Toulouse. L’occasion pour les deux représentants régionaux d’alerter sur la situation de l’usine Bosch. Fin juin déjà, Carole Delga, avait regretté dans un communiqué de presse la décision de la direction allemande de mettre fin au projet "Fresh 2", la fabrication de pile à combustible à hydrogène pour le transport frigorifique. Ce projet était censé garantir l’avenir de l’usine et ses 513 emplois à long terme…

Pour beaucoup, cette annonce venue de l’Allemagne avait rompu la confiance entre les différentes parties. Et surtout, cela posait une interrogation : quel avenir pour l’usine sans cette diversification ?

"À Bosch de trouver une nouvelle production"

À Toulouse, ce lundi, les élus locaux ont rappelé que "Bosch n’avait pas tenu ses engagements, malgré les nombreuses aides publiques". Et que l’usine "se trouvait de nouveau menacée". "On entend que le projet de pile hydrogène n’est pas au point. Le ministre aussi. Mais il a souligné qu’il revenait désormais à Bosch de trouver une nouvelle production pour le site castonétois. Et ce jusqu’en 2035, au moins, pour pérenniser les 513 emplois", rapporte le Ruthénois, Jean-Louis Chauzy, conscient que "tout doit être géré au plus haut sommet de l’État pour récolter des avancées du groupe Bosch". Ce dernier trouvera-t-il ainsi une nouvelle production ou laissera-t-il mourir, petit à petit, son usine aveyronnaise qui jadis comptait jusqu’à plus de 2000 salariés ? Il fut un temps, Carole Delga et Jean-Louis Chauzy avaient rencontré les dirigeants d’Airbus pour voir si des pistes étaient envisageables dans le secteur de l’aéronautique. "Mais Bosch a préféré ne pas donner suite et rester dans ses productions historiques", explique le président du conseil économique, social et environnemental régional (Ceser). Un comité de suivi, en présence d’élus et des syndicats, est prévu à la rentrée de septembre. La direction allemande est attendue au tournant.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Sur le même sujet
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?