Disparu le 8 juillet, Emile 2 ans est toujours introuvable : ce qu'il faut retenir des recherches et de l'enquête

  • Depuis sa mystérieuse disparition le samedi 8 juillet, aucune trace d'Emile n'a été trouvée. Depuis sa mystérieuse disparition le samedi 8 juillet, aucune trace d'Emile n'a été trouvée.
    Depuis sa mystérieuse disparition le samedi 8 juillet, aucune trace d'Emile n'a été trouvée. - Capture d'écran
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Hervé Garric

Le 8 juillet dernier, Émile, tout jeune garçon âgé de 2 ans et demi, en vacances chez ses grands-parents maternels disparaissait mystérieusement dans le hameau du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Depuis, les recherches et l'enquête n'ont rien donné. Aucune trace de l’enfant n’a été trouvée.

Cela fait une semaine désormais qu’Émile a disparu, au Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence. L'enfant de 2 ans et demi a été aperçu pour la dernière fois samedi 8 juillet, à 17 h 15, par deux voisins, seul, dans une ruelle du hameau.

Les 25 habitants du hameau auditionnés, les 30 maisons fouillées

Depuis sa disparition, les 25 habitants du hameau ont été auditionnés, les véhicules fouillés et les 30 maisons du hameau, visitées. 97 hectares de champs et de bois ont été ratissés. En vain. Le parquet de Digne-les-Bains a annoncé jeudi soir " la fin des opérations de ratissage judiciaire planifiées". 

Éviter le "tourisme de curiosité"

Depuis mardi 11 juillet, François Balique, le maire du Vernet, village de 125 habitants dont dépend le Haut-Vernet, a interdit au public par arrêté de se rendre dans le hameau. Et ce, d’abord jusqu’à jeudi 13 juillet soir. Puis cet arrêté a été prorogé jusqu’à lundi 17 juillet soir. "J’ai pris cette décision pour protéger les familles et canaliser un éventuel tourisme de curiosité", justifiait l’élu. Les gendarmes restant dans le hameau sont d'ailleurs chargés de verrouiller le hameau au grand public.

Analyser la masse de données recueillies

Du côté de l'enquête, la deuxième phase consiste à analyser la masse de données recueillies, notamment celles de la téléphonie et les  1 200 messages laissés sur la ligne d’appel dédiée. Pour le moment, "aucune thèse n’est privilégiée, aucune thèse n’est exclue", a insisté jeudi 13 juillet le procureur de Digne-les-Bains, Rémy Avon. 

De fausses cagnottes mises en ligne

La disparition du jeune Émile a par ailleurs suscité la mise en ligne de fausses cagnottes, visant à récolter de l’argent  pour soi-disant aider aux recherches du jeune garçon, voire être un soutien pour la famille.

À ce sujet, le procureur de la République de Digne-les-Bains, Rémy Avon a menacé d’ouvrir une enquête pour escroquerie si celles-ci n’étaient pas fermées.

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