L'Alpine A110S, nouveau bolide des gendarmes aveyronnais, est entrée en service

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  • Sous la responsabilité de l'Escadron départemental de sécurité routière, le bolide est résolument "orienté sur les délits de grandes vitesses", selon Sébastien, l'un de ses pilotes.
    Sous la responsabilité de l'Escadron départemental de sécurité routière, le bolide est résolument "orienté sur les délits de grandes vitesses", selon Sébastien, l'un de ses pilotes. Centre Presse
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Xavier Buisson

Après la Subaru puis les Mégane RS et GT, l'Equipe rapide d'intervention des gendarmes a en mains, depuis deux semaines, un nouveau véhicule. Et, comme l'annonce l'un de ses trois pilotes, "les vacanciers la verront cet été sur l'A75".

Elle a attiré tous les regards et généré de nombreux selfies, ce vendredi 14 juillet, dans le cadre du défilé qui s'est tenu en matinée à Rodez. "Trois cents chevaux en propulsion, une boîte automatique à sept rapports, un poids d'1,1 tonne et un zéro à 100 km/h en 4,6 secondes... C'est violent !", résume le gendarme Sébastien, l'un des trois pilotes de la toute nouvelle Alpine A110S.

Ce nouveau Véhicule rapide d'intervention, selon les termes utilisés par la gendarmerie, est arrivé dans le département il y a deux semaines tout juste. Ses nouveaux propriétaires sont allés le chercher dans l'Eure et ont profité, selon le gendarme Sébastien, "d'une prise en main avec des formateurs de chez Alpine". Histoire de "voir les limites du véhicule", qui vient remplacer la Mégane GT de près de 200 chevaux.

Grandes vitesses et go-fasts

Sous la responsabilité de l'Escadron départemental de sécurité routière, le bolide est résolument "orienté sur les délits de grandes vitesses", selon le pilote. Il sévira sur l'A75 mais aussi sur les axes secondaires, pour rattraper les véhicules en excès de vitesse, mais aussi, si le besoin s'en fait sentir, pour aider à stopper les pilotes des go-fasts, qui convoient de la drogue, précédés d'une voiture dite "ouvreuse", à très haute vitesse. Dans ce genre de situation, l'Alpine aura pour mission de les suivre, sans mettre en danger les autres usagers, et informer les équipes sur une direction de fuite ou l'immatriculation.

Aux côtés de Sébastien, les gendarmes Frédéric et Nicolas (commandant de l'unité) sont les trois seuls habilités, dans le département, à passer derrière le volant du véhicule rapide d'intervention. Car conduire un tel engin, dont la vitesse de pointe dépasse les 265 km/h, ne s'improvise pas. Une formation de plusieurs jours est nécessaire, le plus souvent sur un circuit automobile.

Le rodage terminé, l'Alpine désormais "à pleine puissance"

Alors qu'il était gendarme mobile, il y a quelques années, Sébastien a postulé à un appel à volontaires et a eu le privilège d'être parmi les douze personnes retenues sur près de 600 candidats. Avant la formation pratique, il a dû suivre une série de tests psychotechniques et psychomoteurs ainsi qu'un entretien avec un psychologue.

Au quotidien, les gendarmes sont deux à bord de leur Véhicule rapide d'intervention. La seconde personne, qui n'est pas nécessairement pilote, apporte son soutien en activant si besoin le gyrophare, la sirène et le panneau à message variable, qui invite les contrevenants, en plusieurs langues, à suivre le véhicule des gendarmes jusqu'à une aire de repos par exemple afin d'y subir un contrôle.

Aujourd'hui, le rodage du moteur de l'Alpine est terminé ; elle peut intervenir "à pleine puissance", annonce le gendarme Sébastien, qui avertit : "Cet été, les vacanciers la verront sur l'A75".

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