Nouveau à Rodez : Thomas Sabrié ouvre son restaurant en s'inspirant de ses expériences de Paris à Nouméa

Abonnés
  • Fort de grandes expériences dans des tables renommées, le chef se lance à Rodez, rue de Bonald.
    Fort de grandes expériences dans des tables renommées, le chef se lance à Rodez, rue de Bonald. Centre Presse - A. R.
Publié le

Rue de Bonald en lieu et place de l'Influent, le Francilien ouvre son premier restaurant à Rodez, bien nommé le Goût du voyage, en référence à ses nombreuses expériences passées.

Voyager dans l'assiette. C'est un poncif souvent utilisé de manière abusive lorsque l'on parle de gastronomie. Pourtant, cet adage s'adapte parfaitement au nouveau restaurant qui vient d'ouvrir dans le centre bourg de Rodez, rue de Bonald, en lieu et place de L'influent.

Robuchon, le Sénéchal et Sheraton

Le Goût du voyage. Même dans le nom de son commerce, Thomas Sabrié, chef et gérant, promet une véritable expérience en bouche. Pour cause, ce descendant de nord-aveyronnais ayant grandi en région parisienne a bourlingué avant de poser ses valises sur le Piton. "J'ai été formé en cuisine à l'école Ferrandi de Paris, puis j'ai effectué mon apprentissage auprès de Joël Robuchon, dans l'un de ses établissements classé deux étoiles au guide Michelin de la capitale", présente-t-il.

Un CV qui impose, mais qui ne s'arrête pas là. Ce cordon bleu ayant également travaillé pour la table du Sénéchal à Sauveterre-de-Rouergue, en Martinique, puis dans le Pacifique. "Dans divers établissements de Nouvelle-Calédonie. Notamment au Sheraton", indique Thomas Sabrié. Dans cette luxueuse chaîne d'hôtels, mais aussi dans des restaurants locaux très réputés, notamment à Nouméa. 

Des expériences qui marquent, forcément. D'où ce fameux "goût du voyage." "J'ai voulu m'enrichir de plusieurs expériences. Et aujourd'hui, ce goût et cette curiosité des voyages se retrouvent dans ma cuisine avec des influences du monde, de la Méditerranée, de l'Asie ou du Pacifique, dévoile le chef. Je souhaite proposer un côté fusion, avec des produits locaux." Ce qui donne des associations ambitieuses, comme un tataki de bœuf d'Aubrac par exemple. 

"J'aime beaucoup le centre historique de Rodez"

Un aspect local qui lui tient à cœur. Avec en plus de son menu Expression libre à 37 €, l'élaboration d'un menu du marché à 21 € servi le midi. "J'aime beaucoup le centre historique de Rodez, c'est un vrai plaisir d'être installé ici. On a un établissement qui correspond parfaitement en termes de taille, et le cadre est idéal, avec une terrasse très agréable", se réjouit-il. 

Sur place, ils seront trois à assurer le bon fonctionnement de ce restaurant, avec huit services par semaine, du mercredi au dimanche midi, et du jeudi au samedi soir. Dans un lieu, certes confidentiel, mais bien connu des Ruthénois, puisqu'il a accueilli pendant de nombreuses années le dernier restaurant à avoir arboré un macaron Michelin dans la préfecture aveyronnaise, avec la cuisine de Jean-Luc Fau. 

Mais avant d'imaginer une évolution pour son restaurant, Thomas Sabrié préfère rester calme. "L'objectif c'est de faire de la qualité et d'être dans le plaisir. Proposer une belle cuisine abordable", conclut-il.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?