Tour de France féminin : Marion Rousse "a hâte de revenir en Aveyron"

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  • Forte d’une expérience de cycliste de haut niveau, Marion Rousse est aujourd’hui directrice du Tour.
    Forte d’une expérience de cycliste de haut niveau, Marion Rousse est aujourd’hui directrice du Tour. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour

Avant le départ de l’étape à Onet-le-Château, jeudi 27 juillet midi, la directrice du Tour de France féminin, Marion Rousse, établissait un premier bilan du passage de son épreuve dans le département. Entretien.

En octobre, lors de la présentation du parcours à Paris, vous nous annonciez une étape extrêmement difficile entre Cahors et Rodez. A-t-elle tenu ses promesses mercredi (26 juillet) ?

Oui, je pense. On a quand même eu droit à un scénario complètement fou. Quand l’échappée avait dix minutes d’avance, je me suis dit que ça allait être très compliqué pour le peloton de revenir. Le final était tellement difficile et l’étape était tellement longue, la plus longue du Tour d’ailleurs… Je pense que si vous posez la question à toutes les filles, elles vous diront que c’était horrible hier (mercredi, NDLR). Il y avait des montées qui étaient très raides, pas un mètre de plat et des descentes techniques. On ne peut que se réjouir du scénario de course, avec en plus un top 10 (au classement général) toujours très condensé. On est super content.

Vous l’avez dit, l’étape Cahors-Rodez était très longue, avec plus de 177 kilomètres. Ce que vous avez vu mercredi vous a-t-il donné envie d’avoir plus de profils de ce type à l’avenir ?

Il ne faut pas non plus en abuser. On a déjà vu, que ce soit chez les hommes ou les femmes, que les étapes les plus longues n’étaient pas forcément les plus intéressantes. Il faut vraiment faire un parcours équilibré, mais je pense que sur une course d’une semaine, c’est toujours bien d’en avoir une, qui rappelle les classiques. Avoir une étape comme celle-ci tous les jours, ce ne serait pas possible.

Que retiendrez-vous de votre passage en Aveyron ?

Qu’il y avait énormément de public au bord des routes ! On a assisté à une très belle course, avec pas mal d’attaques. On a été hyper bien reçu. Il fait bon vivre ici. On a hâte de revenir en Aveyron.

Globalement, depuis le début du Tour féminin, même en dehors de l’Aveyron, le public répond présent cette année…

Oui, c’est un beau succès. En tant que directrice de course, j’ai la chance de pouvoir voir qu’il y a du monde tout au long du parcours. Et puis les audiences télé sont bonnes. Il y a vraiment une ambiance “Tour de France”. On est dans la quatrième semaine de course (en comptabilisant celle des garçons, achevée sur les Champs-Élysées dimanche 23 juillet), la fête continue. C’est une réussite, ça fait du bien de voir autant de monde se déplacer pour encourager les filles.

Ce succès populaire vous permet-il de trouver plus facilement des localités pour accueillir votre épreuve ?

C’est de moins en moins dur, oui. On reçoit de plus en plus de candidatures de collectivités qui veulent recevoir les hommes et les femmes.

A lire aussi : REPLAY. Tour de France féminin : les coureuses disent au revoir à l'Aveyron lors de l'étape entre Onet-le-Château et Albi !

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