CARTES. Incendies : 21 500 hectares partis en fumée en 2023 en France, quatre départements en risque élevé ce lundi
Après une année record du nombre d'incendies et d'hectares brûlés en 2022, la situation s'améliore cette année, mais l'été n'est pas fini et les risques demeurent. On fait le point.
En cette fin de juillet 2023, la France a été touchée cette année par 210 incendies qui ont ravagé quelque 21 586 hectares depuis janvier, selon le site européen Copernicus. Cela représente environ 30% de la surface brûlée durant toute l'année 2022 (66 393 hectares partis en fumée dans 291 incendies), une triste année record en France, avec notamment les méga-feux en Gironde et dans les Landes, et l'incendie de Mostuéjouls en Aveyron.

Des feux moins importants, un été plus humide
Avec des épisodes de canicule plus courts et des précipitations faibles mais fréquentes, le climat plus clément a contribué à cette réductions des feux de forêts en 2023. Ce climat, ajouté à une mobilisation plus précoce des pompiers et des moyens de lutte contre les incendies, ont fait que ces feux, pourtant presque aussi fréquents que l'année dernière, ont causé moins de dégats.
Cette année donc, les ravages causés par les incendies ne battront sauf catastrophe pas de nouveaux records, d'autant que Météo France prévoit au moins une première quinzaine d'août maussade. Notamment sur la moitié nord de la France, avec des températures inférieures de 3 à 5°C aux normales saisonnières et un temps instable et pluvieux.
Au sud du pays, plus sujet aux incendies qu'au nord, là aussi les températures vont baisser au début du mois d'août, sous la barre des 30°C en fin de première semaine d'août avec des pluies plus faibles qui vont arroser l'intérieur du pays, mais beaucoup moins le littoral méditerranéen.
Sécheresse, vent : le risque demeure
Mais l'été est loin d'être fini, et même si les conditions climatiques ne sont pas celles de l'été 2022, les risques d'incendie inhérents à cette saison demeurent d'actualité. Si les épisodes de canicule sont plus rares et plus courts, la sécheresse des sols reste bien présente, et l'apparition de vents localement forts peut faire craindre le pire. Comme ce fut le cas pour le Var, placé ce dimanche 30 juillet en alerte rouge (risque très élevé pour les incendies) par la Météo des forêts.
Pour ce lundi 31 juillet, si le Var est passé en orange (risque élevé), le massif des Monts toulonnais reste lui en rouge et est interdit d'accès, annonce Var Matin.
#FeuxDeForêt | Ce lundi 31 juillet dans le #Var :
— Préfet du Var (@Prefet83) July 30, 2023
\ud83d\udd34Les Monts Toulonnais sont en risque \ud83d\udd25TRÈS SÉVÈRE : \u26d4\ufe0f accès interdit
?7 massifs sont en risque \ud83d\udd25 SÉVÈRE : accès déconseillé
?1 massif est en risque \ud83d\udd25 MODÉRÉ
\u2139 Carte d'accès aux massifs \ud83d\udc49https://t.co/zmQJwhRODT pic.twitter.com/HhPCPfQp8K
Trois autres départements sont classés en orange "risque élevé" : le Gard, les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse. Et 15 autres départements sont en risque modéré, dont six en Occitanie.

Pour la première journée du mois d'août, mardi, trois départements demeurent en vigilance orange (Var, Vaucluse et Bouches-du-Rhône) et 17 autres départements dont neuf en Occitanie sont placés en vigilance jaune (risque modéré).

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