La Loubière. Le préfet à l’écoute des éleveurs de brebis laitières

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  • Le préfet s’est mis à l’écoute des éleveurs de brebis laitières.
    Le préfet s’est mis à l’écoute des éleveurs de brebis laitières.
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CORRESPONDANT

Pierre Gaillac et Emmanuel Rigal qui ont mis en commun leurs fermes respectives, situées aux villages de Canabols et de La Barraque de Turc, commune de La Loubière, pour former le Gaec des Deux Terres avaient convié le préfet de l’Aveyron, M. Giusti et d’éminents représentants de la filière Pérail à l’approche de l’aboutissement espéré de l’attribution de l’Indication Géographique Protégée de ce fromage au lait de brebis dont ils sont producteurs.

M. Fraysse, Directeur départemental des Territoires, Mme Labit, directrice adjointe de la Chambre d’Agriculture et Mme Bessaou, vice-présidente du Conseil départemental, maire de La Loubière, Mme Tabart représentante de l’organisation des producteurs, M. Dombres directeur de la fromagerie des Cabasses, M. Leclercq, président actuel et alternant de l’association Pérail, PDG des fromageries Papillon, Mme Censi, cheffe de projet de l’association Pérail et Agno’Interpro, M. Marcinkovki, directeur des Établissements Gabriel Coulet et M. Salles directeur de fromagerie de Sébazac étaient présents à la bergerie pour entendre leurs hôtes, leurs familles et le personnel du Gaec présenter la bergerie. Celle-ci dénombrant environ 800 brebis et agnelles. 1 000 agneaux vont provisoirement augmenter les effectifs au terme des prochaines mises bas des 600 brebis mères.

Ces agneaux alors pour la plupart vendus à des éleveurs pour la production de viande. M. Gaillac évoquait l’option choisie du travail en équipe avec huit salariés à temps plein ou partiel et sous différents statuts pour gérer ce cheptel et les 146 ha réparties entre Causse et Vallée d’Aveyron (d’où l’appellation du Gaec) essentiellement vouées au pacage, à la récolte de foin enrubanné pour le nourrissage en période hivernale et aux céréales. "L’équipe" largement impliquée s’astreint au quotidien au strict respect du cahier des charges établi pour la labellisation du Pérail concernant les modes d’alimentation et des draconiennes règles d’hygiène et de propreté pour l’entretien du matériel de traite et d’élevage.

La labellisation du Pérail a pour finalité la revalorisation d’une part des 30 % de la collecte totale du lait de brebis de la zone concernée non transformé en Roquefort et le Gaec entend bien y apporter son obole tant par la qualité de sa production que par l’implication de ses responsables pour la longue procédure de validation de l’IGP.

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