L'été avec les pompiers de l'Aveyron. Aurélie Poujol : "Je n’aurais jamais imaginé l’envers du décor"

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  • "Il faut savoir réagir vite en fonction des interventions et j’aime travailler dans l’urgence", explique la jeune femme.
    "Il faut savoir réagir vite en fonction des interventions et j’aime travailler dans l’urgence", explique la jeune femme.
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Xavier Buisson

La jeune femme de 36 ans partage son temps entre son poste de responsable de la cellule logistique, son engagement de sapeur-pompier volontaire dans le Nord-Aveyron… et sa petite fille de 2 ans.

Elle fait partie de ces petites mains qui œuvrent, en coulisse, au bon fonctionnement du Service départemental d’incendie et de secours et de ses 40 centres aveyronnais. À 36 ans, Aurélie Poujol est engagée aux côtés des sapeurs-pompiers de l’Aveyron depuis ses 21 ans. Et sa vocation est née d’un drame : "Quand j’avais 10 ans, mon père a été victime d’un grave accident du travail, raconte-t-elle. Et sans l’intervention des sapeurs-pompiers, il ne s’en serait pas sorti. Alors j’ai eu l’envie, moi aussi, d’aider les autres".

Une cellule logistique aux champs d’intervention variés

Installée à son compte en tant que coiffeuse, elle rejoint le centre de secours du Nord-Aveyron, un engagement qu’elle honore toujours actuellement. Depuis 2020, elle est affectée à plein temps au Service départemental d’incendie et de secours, à Rodez, où elle occupe les fonctions de responsable de la cellule logistique.

Un poste qui recouvre de nombreux aspects, comme l’explique la jeune femme : "Je gère notamment le parc des Équipements de protection individuelle (EPI) entre contrôle, traçabilité, lavage… Cela concerne les vestes, casques, gants, pantalons… tout ce qui est utilisé dans le cadre des incendies, du secours routier ou d’autres interventions".

Et ce pour répondre aux besoins – et assurer la sécurité - des quelque 1 400 pompiers aveyronnais.

Elle a la charge aussi de la cellule logistique, qui compte au total quatre personnes, la gestion du petit matériel…

"Cela fait 15 ans que je suis pompier, je n’aurais jamais imaginé l’envers du décor", souligne Aurélie Poujol, qui se félicite du côté "varié" de son poste : "Il n’y a pas de journée type, il faut être multitâches, cela correspond à mon caractère", résume-t-elle.

Tenues, groupes électrogènes, rechanges et nourriture

La cadence de la cellule est rythmée par celle des interventions de ses collègues sur le terrain.

Avec parfois de gros coups de chaud, comme lors de l’été 2022, où le département avait connu de nombreux feux.

Il avait alors fallu gérer la logistique en déterminant, par exemple, le nombre d’équipement de protection individuelle (appareils respiratoires notamment), de tenues de rechange ou de groupes électrogènes, sans oublier la nourriture pour ravitailler les équipes de terrain.

"On bouge beaucoup, il faut savoir réagir vite en fonction des interventions et j’aime travailler dans l’urgence", explique la jeune femme qui, si elle peut compter sur son engagement au centre de secours du Nord-Aveyron pour garder contact avec le terrain, compte aussi sur sa fille, âgée de deux ans, pour garder le contact avec des réalités… bien familiales, celles-là.

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