Quilles de huit : le doyen des arbitres Roger Bouteille totalise 52 championnats de France !

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  • Roger Bouteille, c’est deux médailles d’argent, la première de la FFBSQ en 2009 et la deuxième de jeunesse et sport en 2018 récompensant son engagement associatif. C’est aussi une présence de 2000 à 2021 à la commission d’arbitrage de l’instance organisatrice. Chapeau bas monsieur l’arbitre.
    Roger Bouteille, c’est deux médailles d’argent, la première de la FFBSQ en 2009 et la deuxième de jeunesse et sport en 2018 récompensant son engagement associatif. C’est aussi une présence de 2000 à 2021 à la commission d’arbitrage de l’instance organisatrice. Chapeau bas monsieur l’arbitre. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
Publié le
Mickaël Nicolas

Roger Bouteille est le doyen de l’arbitrage français. L’octogénaire dispute aujourd’hui son 52e championnat de France avec la chemise blanche d’arbitre. Il a connu toutes les époques des quilles de huit.

"Avant, c’était folklorique. Maintenant, c’est beaucoup plus sérieux ", concèdait hier vendredi Roger Bouteille, 82 printemps, à la veille d’empiler pour un 52e mandat lors des 77es championnats de France par équipes de quilles de huit. La retraite, il aurait pu la prendre depuis un moment. Mais à l’image de toutes ces générations de quilleurs que l’on peut croiser sur les différents terrains du département, tous les week-ends d’avril à août, ce passionné continue d’arpenter les routes pour "poinçonner". Et même s’il n’officiera que le samedi pour cette 77e édition, le plaisir reste le même.

"J’ai attaqué en 1971 à Campuac, puis je suis venu habiter à Camonil en 73, j’ai signé aux Quatre-saisons et depuis j’y suis toujours. C’est ma 50e saison au club et mon 52e championnat de France. Surtout qu’au départ, je suis venu aux quilles parce qu’un beau-frère à moi y jouait. L’arbitrage, au début, je leur disais vous êtes gentils mais il n’y a que des vieux. Nous n’étions qu’une dizaine à ce moment-là à arbitrer", raconte rigolard le doyen des arbitres.

La clope au bec ou la bouteille de rosé dans le sac

Formé par Louis Mouysset de Bozouls au rudiment de l’exercice, Roger Bouteille s’applique à ce que le règlement soit respecté par tous. "Toujours dire bonjour, le gabarit c’est une fois mais pas deux. Au début, il n’y en avait pas, c’était avec un trait. Aujourd’hui, les joueurs connaissent mieux le règlement qu’avant". Nostalgique et pas avare d’anecdotes, Roger préfère tout de même la pratique d’aujourd’hui, plus cadrée, que le folklore ancestral sans le renier pour autant. " Quand j’arbitrais le père Randeynes du Piboul, il jouait la clope au bec car c’était autorisé. Les cendres tombaient sur la quille pendant qu’il jouait. Ou encore, l’équipe Girou d’Espalion avait la bouteille de rosé dans le sac. Et quand ils faisaient un 9, ils buvaient au "galet". Il faut l’arroser pour en faire pousser un autre qu’ils disaient. " Nostalgique, mais sans regret, Roger Bouteille fera respecter le règlement une fois de plus pour l’amour de ce sport si particulier, si convivial. " Mon meilleur souvenir, c’est d’avoir arbitré à Bressols quand Philippe Acquier a fait son record de 457 en huit parties ou quand j’arbitrais les Parisiens, les frères Molinié, Rathier et Jean ". Sacrées quilles.

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