Rodez : Pauline Ratier se met au diapason de l'art pictural

  • Pauline Ratier avec la fresque réalisée pour l’école Diapason rue Sainte-Catherine.
    Pauline Ratier avec la fresque réalisée pour l’école Diapason rue Sainte-Catherine. Centre Presse Aveyron - Olivier Courtil
Publié le
O. C.

La peintre ruthénoise vient d’achever une fresque pour l’école de musique Diapason et prépare deux expositions.
 

On ne pourra pas écrire que Pauline Ratier est à la recherche du temps perdu. Élève de Sonia Privat, la jeune peintre de 29 ans exerce avec celle qui fut son maître en la matière, rue Sainte-Catherine, depuis 2017. « Hasard ou pas, elle cherchait quelqu’un avec qui travailler. » Et d’ajouter sur sa constance à devenir peintre : « Dès l’âge de 3 ans, je dessinais sur les nappes, les murs… »

Depuis, elle a suivi des études artistiques, les Beaux-arts à Valence, un master d’art-thérapie à l’appui, pour, aujourd’hui, apprendre à manier le pinceau à cent élèves. Cours collectifs, individuels et même intergénérationnels. Le plaisir de transmettre, c’est tout un art. « Il faut oser. Ne pas projeter. Des élèves sont devenus architectes, designers. La transmission, c’est ce qui reste. »

Mettre en lumière la nature

Ce qui reste aussi désormais, face à la porte de son atelier tels les planètes alignées, est sa fresque réalisée pour l’école de musique Diapason. Une œuvre épurée et graphique, en noir et blanc, à l’acrylique et au Posca, qui reprend les neuf instruments de musique des professeurs où l’on retrouve les damiers de son atelier. « Le but est de donner des interactions, le regard est balayé, cela fait une narration comme un concert », explique Pauline. Son histoire à elle se précise. « Je sens que je suis en transition. J’ai ma casquette de professeur et celle de peintre qui se développe. » Ainsi, elle reçoit des commandes à foison et œuvre sur une double exposition à venir sur la Norvège et le Pays basque. Loin de la fresque graphique pour des odes à la nature, mais où l’on retrouve son style minutieux à travers une peinture dévoilée des îles Lofoten. « Ma prédilection est la peinture à huile et le crayon à papier pour donner un style réaliste », dit l’artiste qui peint le soir, tard dans la nuit. « C’est la nature qui m’appelle. Je cherche la beauté, elle fait du bien et la lumière. »

Une quête, celle de tout être, qu’elle s’apprête à toucher à la vue de son travail et de son audace. En attendant les expositions et la reprise des cours le 11 septembre, il est possible d’apprécier sa fresque rue Sainte-Catherine et celle réalisée avec Jokolor au service maternité du centre hospitalier de Rodez.

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