Moto : la montée impossible de Saint-Affrique signe son retour dimanche

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  • Loïc Minaudier, lors de la Montée impossible de Laumière en 2019, devant 4 000 personnes..
    Loïc Minaudier, lors de la Montée impossible de Laumière en 2019, devant 4 000 personnes.. Midi Libre - Jean-Marc Cognot
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Jean-Marc Cognot

Après quatre ans d’absence à cause du Covid-19 et de la sécheresse, la 5e édition de l’épreuve se déroulera dimanche 3 septembre, de 8 heures à midi et de 14 heures à 17 h 30, dans la plaine de Laumière.

Avec le Covid-19 en 2020 et 2021, et la sécheresse l’an dernier, la montée impossible de Saint-Affrique avait disparu du calendrier moto depuis trois ans. Mais il est de retour dimanche 3 septembre ! Le moto club saint-affricain est aux manettes de la cinquième édition de l’épreuve, dans la plaine de Laumière, entre Lauras et Saint-Rome-de-Cernon. Ce sera la deuxième manche du championnat de France de montée impossible, qui en compte trois.

"Côté sportif, on ne peut organiser cette épreuve que grâce à l’autorisation des propriétaires des terrains privés et l’appui des collectivités et des partenaires, souligne Laurent de Trémerie, le président du moto club. Le plateau est complet avec quarante à cinquante pilotes. Trois venant de très loin en Europe sont annoncés."

Le passionné prédit une "course intéressante", notamment pour les pilotes locaux. Lors de la première manche, le 20 août, dans les Pyrénées-Atlantiques, le Saint-Affricain Loïc Minaudier avait terminé premier avec 194,8 mètres, Simon Valat 8e avec 188,98 mètres et Laurent Granier, dit "Jésus", 3e en proto B. "S’ils font une belle course chez nous, ils peuvent éventuellement se retrouver sur un podium à la fin du championnat", précise Laurent de Trémerie.

La plus longue piste du championnat

La piste de la montée impossible de Laumière est la plus longue du championnat avec 254 mètres et un dénivelé négatif sur le mur d’arrivée. En 2019, lors de la dernière édition, seuls quatre pilotes avaient atteint le sommet. Les compétiteurs feront au minimum trois montées, quatre, s’il n’y a pas d’ennuis pour sortir les motos de la piste.

"La piste paraît simple, mais elle est technique, explique Laurent de Trémerie. Entre 150 et 200 mètres, il y a un passage hyper-technique avec un peu de pierres et un peu de négatif. Il y a un saut à faire, ou pas. Il faut avoir la bonne vitesse. Trop, on est éjecté, pas assez, on ne passe pas. Si les pilotes ne sautent pas, ils peuvent passer sur les côtés, mais sans sortir de la limite. Et s’ils arrivent à franchir ce passage, ils peuvent éventuellement arriver au sommet. Mais avant, ils doivent passer la partie négative finale."

Pour les machines, "il y a deux écoles"

Quant aux qualités que les participants doivent posséder, le président ajoute : "Ils ne sont pas inconscients. Ils ont des machines adaptées sorties un peu du film Mad Max, avec des pneus cloutés. Il y a deux écoles : des machines hyper-puissantes et plutôt lourdes ou des machines peu puissantes, de 750 cm3, très maniables et très légères." Ce sont des motos prototypes avec quelques caractéristiques imposées et des protections obligatoires. Et tout est contrôlé.

La dernière édition, en 2019, avait connu un énorme succès avec 52 concurrents qui s’étaient élancés à l’assaut de la montée devant environ 4 000 personnes.

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