15 tonnes d'un mélange à base de goudron déversées dans la nature : "les éco-délinquants devront répondre de leurs actes", réagit le gouvernement
Sarah El Haïry, secrétaire d'Etat chargée de la biodiversité, est montée au créneau après l'accident qui a déversé 15 tonnes d'un mélange de goudron dans la nature à Baraqueville.
Dans la soirée de mardi 29 août 2023, 15 tonnes d'une émulsion à base de goudron ont été accidentellement déversées dans le réseau de collecte des eaux pluviales de Baraqueville puis le ruisseau de Couffignal. Une mauvaise opération lors du remplissage d'une citerne en serait à l'origine, sur le site de l'entreprise de travaux publics Puechoultres, dans la zone de Marengo.
"Il semblerait que le transporteur ait fait une erreur et soit reparti en laissant les vannes ouvertes. Nous ne faisons que louer le terrain, je tiens à préciser que ce n'est pas l'entreprise Puechoultres qui pollue", a vite réagi le co-gérant de l'entreprise. La citerne dont les vannes étaient ouvertes appartient à l'entreprise Colas.
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"Les éco-déliquants à l'origine de cette pollution devront répondre de leurs actes"
"C'est tout simplement inacceptable !", a réagi Sarah El Haïry, secrétaire d'Etat chargée de la biodiversité, vendredi 1er septembre 2023. "J'ai immédiatement saisi les services compétents pour faire toute la lumière à ce sujet. Les éco-déliquants à l'origine de cette pollution devront répondre de leurs actes".
C’est tout simplement inacceptable !
— Sarah EL HAÏRY (@sarahelhairy) September 1, 2023
J’ai immédiatement saisi les services compétents pour faire toute la lumière à ce sujet.
Les éco-délinquants à l’origine de cette pollution devront répondre de leurs actes.https://t.co/iyPLk3JXpx
La Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) ainsi que l'Agence de l'eau Adour-Garonne ont été alertés par l'association Robin des bois, elle-même avertie par une riveraine qui a constaté la pollution engendrée par l'accident. Le lendemain, mercredi 30 août, une équipe de l'Office français de la biodiversité a procédé à des analyses pour mesure l'ampleur des dégâts sur la faune et la flore.
Le mélange composé à 65 % de goudron (et 35 % d'eau) a été stoppé par une rapide mise en place de barrages filtrants, évitant qu'il se déverse dans la rivière le Lézert via le ruisseau de Couffignal. "Sur le réseau de collecte des eaux pluviales comme sur la partie du ruisseau impactée, le travail de dépollution a déjà commencé", affirmait jeudi Jacques Barbezange, le maire de Baraquville.
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