Football : "Je voulais voir autre chose", Rémy Boissier se livre avant de retrouver Rodez avec Dunkerque

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  • Rémy Boissier jouera contre Rodez pour la 3e fois de sa carrière, ce samedi.
    Rémy Boissier jouera contre Rodez pour la 3e fois de sa carrière, ce samedi. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
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Samedi 22 septembre au soir, l’ancien capitaine ruthénois, Rémy Boissier, 29 ans, retrouvera le Raf sous ses nouvelles couleurs dunkerquoises. Il se livre sur les raisons de son départ de l’Aveyron, treize ans après avoir rejoint les sang et or, ou encore sur ce qui l’a poussé à s’engager avec Dunkerque, un autre "petit" de L2.

Comment se passent vos débuts dans le Nord ?

Très bien. Je suis arrivé en cours de préparation, mais j’ai été très vite intégré par le personnel du club, qui a tout fait pour que je sois au plus vite sur le terrain. Avant de signer à Dunkerque, je m’étais entraîné tout seul cet été (en Corse, puis à Montauban), donc je n’étais pas trop en retard par rapport à mes coéquipiers.

Pourquoi avoir choisi de partir à Dunkerque ?

Le coach (Mathieu Chabert, NDLR) m’a appelé et le feeling est très bien passé. J’avais suivi Dunkerque l’année dernière en National, donc je connaissais déjà à peu près les joueurs. Je trouvais le projet intéressant, avec un club très bien structuré. Et puis, je voulais absolument rester professionnel en France. J’avais d’autres options dans d’autres championnats, à l’étranger, en Ligue 2 aussi. Mais aujourd’hui, je suis très fier d’avoir fait le choix de venir dans un club qui me ressemble.

Est-ce vraiment différent de ce que vous avez connu à Rodez ?

C’est un club familial, un peu comme à Rodez, qui a, lui aussi, gardé sa structure de joueurs quand il est monté en Ligue 2, mais dans la gestion, c’est complètement différent. Au Raf, il y a un président et un manager (Pierre-Olivier Murat et Gregory Ursule), alors qu’à Dunkerque, il y a des actionnaires majoritaires. Ce n’est pas du tout le même mode de fonctionnement.

Votre ancien président Pierre-Olivier Murat disait cet été avoir été surpris par votre choix de rejoindre Dunkerque. Il pensait que vous aviez "trouvé un challenge beaucoup plus fort que Rodez". Comprenez-vous que votre décision ait pu étonner ?

Que ça ait pu surprendre, je peux le concevoir. Maintenant, pour moi, ce n’est pas une régression. C’était vraiment un projet mûrement réfléchi de partir de Rodez déjà. Et je ne suis pas allé à Dunkerque dans le but de contrer Rodez ou de passer un palier de fou. Sur un plan individuel, je voulais voir autre chose, évoluer avec d’autres personnes, pas forcément aller dans un grand club. Après, oui, c’est un choix qui peut choquer. Comme ça avait été le cas quand je suis parti une première fois de Rodez pour aller au Mans (en 2018), dans un club promu.

Et pourquoi aviez-vous l’envie de découvrir "autre chose" justement ?

J’ai accompli certaines choses à Rodez sur le plan individuel et collectif, et à un moment donné, je voulais voir ce que je pouvais apporter ailleurs. Je n’ai rien à reprocher à Rodez, ni à personne. La direction du club fait aujourd’hui partie de ma famille. J’étais arrivé en fin de contrat. Et même si Rodez voulait me renouveler, j’ai bien réfléchi et je me suis dit que je voulais connaître autre chose dans ma vie professionnelle et personnelle.

Je voulais absolument maintenir le club en Ligue 2, chose qu’on a réussi à faire. Je ne voulais vraiment pas partir dans un autre club ou arrêter ma carrière avec Rodez en National ou plus bas. Je suis très, très heureux qu’il soit encore en Ligue 2. Ça a toujours été mon moteur, mais aussi ma crainte, parce que quand tu joues trois ans et demi le maintien, ce n’est pas facile. Je ne voulais vraiment pas descendre !

Doit-on comprendre que si le club avait été relégué la saison passée, vous seriez resté pour l’aider à remonter ?

Je ne sais pas du tout. Mais en tout cas, ce qui est sûr, c’est que si on était descendu, ça m’aurait fait beaucoup, beaucoup de mal. Vraiment.

Par rapport à votre premier départ en 2018 au Mans, qui n’avait pas été très fructueux, vous sentez-vous désormais prêt à vous épanouir loin de l’Aveyron ?

Oui, car déjà, je connais mieux la Ligue 2, grâce à Rodez. Je pars moins dans l’inconnu. Je suis aussi plus structuré dans ma vie professionnelle et personnelle.

Vous vous apprêtez à jouer contre le Raf pour la troisième fois de votre carrière, la première avec l’USLD. Un moment spécial, on l’imagine.

Oui, mais je vais quand même donner le maximum de moi-même. Eux vont faire pareil. Ils ne vont pas me faire de cadeau. Et puis, à la fin, on se serrera la main, on se racontera des histoires et on rigolera ensemble, comme à l’époque. En face, ce sont des gens avec qui j’ai vécu des hauts, des bas et beaucoup d’émotions… Ce sont des gens que j’apprécie !

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