Rodez : l’école Flaugergues entame sa transformation, comment vont se dérouler les travaux ?

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  • Un chantier qui va durer deux ans.
    Un chantier qui va durer deux ans. Ph.R.
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Centre Presse

C’est le gros chantier de la ville au niveau des écoles.

Le bruit des engins de chantier a remplacé les cris des enfants dans la cour d’un l’un des bâtiments de l’école Flaugergues. Un mal pour un bien sans nul doute. Comme prévu en cette période de rentrée, une partie du bâtiment situé à l’angle de la rue Dominique-Turcq et de la rue Bonnefé est en cours de démolition.

La partie détruite, visible depuis la rue Béteille, concerne des rajouts réalisés dans les années quatre-vingt. La mairie souhaite, en effet, redonner, tout son aspect "Jules-Ferry" à cette école, mais pas seulement.

Puits de géothermie, installation de bacs enterrés de récupération d’eau de pluie qui serviront aux agents municipaux pour l’entretien des espaces verts et notamment ceux de la trouée verte, mise en place d’une citerne pour offrir la possibilité d’entretenir un jardin pédagogique, cours végétalisées, utilisation du bois pour le remplacement de l’ensemble des menuiseries, mises à niveau pour le passage des personnes à mobilité réduite sont autant de chantiers qui seront réalisés d’ici à septembre 2024, où les enfants devraient pouvoir regagner leur bâtiment principal.

Développer le "hors les murs" pour mieux s’adapter

En attendant, c’est pour partie dans des préfabriqués installés dans la cour où se défoulaient les petits de maternelle que les élèves des classes élémentaires poursuivent leur apprentissage. Soit 115 enfants pour lesquels la direction de l’école a d’ores et déjà prévu de développer l’enseignement hors les murs en se rendant régulièrement à Layoule ou dans divers sites de la ville.

Les petits, quant à eux, un peu plus d’une cinquantaine, ayant investi l’ancienne calendreta qui se trouve juste de l’autre côté de la rue Bonnefé.

Comme l’avait rappelé la municipalité, c’est un chantier de deux années qui s’ouvre là, à hauteur de 3, 8 millions d’euros. "Son architecture, mais aussi sa situation géographique près de la trouée verte et le dynamisme démographique envisagé dans ce quartier nous a incités à lancer les travaux maintenant" avait expliqué Christophe Lauras, adjoint en charge notamment des travaux.

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