Guerre Israël-Hamas : "Il n’y aura pas de cessez-le-feu", assure Netanyahou, la crainte d’une extension du conflit à d’autres pays grandit
Les chars israéliens continuent progressent dans l’enclave palestinienne de la bande de Gaza pilonnée par l’aviation.
Alors que les appels à une trêve humanitaire se multiplient à travers le monde, Benyamin Netanyhou a prévenu ce lundi 30 octobre 2023 qu’Israël ne conviendrait pas avec le Hamas d’une pause dans les hostilités dans la bande de Gaza et poursuivra sans relâche son objectif d’éradiquer le groupe terroriste.
Eradiquer le groupe terroriste
"Les appels à un cessez-le-feu sont des appels à Israël à se rendre face au Hamas. Cela ne se produira pas", a-t-il martelé lors d’une conférence de presse à Tel-Aviv.
Comparant les attaques qui ont fait 1 400 morts en Israël le 7 octobre en Israël au "bombardement de Pearl Harbor" et au "11-Septembre", le Premier ministre israélien a souligné que toutes les guerres faisaient des victimes civiles collatérales, décrivant le siège de Gaza comme une guerre entre "la civilisation et la barbarie".
Pearl Harbor et 11-Septembre
Une guerre menée avec une coordination "sans précédent dans l’histoire" entre l’État hébreu et les États-Unis, a souligné le ministre des Affaires stratégiques israélien, Ron Dermer. Une manière de réaffirmer l’indéfectible soutien américain, alors que Washington hausse progressivement le ton pour appeler Israël à épargner les populations. "Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour minimiser les pertes civiles, a expliqué lundi, Benyamin Netanyahou. Mais nous ne pouvons pas abandonner le combat".
Des affrontements qui prennent désormais une nouvelle tournure. "Tsahal a étendu son entrée terrestre dans la bande de Gaza, elle le fait par étapes mesurées et très puissantes, en progressant méthodiquement, étape par étape", a expliqué lundi Benyamin Netanyahou.
Plus de 600 cibles frappées en 24 h ?
L’armée israélienne a encore intensifié son offensive, et dit avoir frappé plus de 600 cibles en 24 heures, alors que le ministère de la Santé à Gaza, administrée par le Hamas, a annoncé, lundi à la mi-journée, un nouveau bilan de 8 306 personnes, dont 3 457 enfants, morts sous les frappes israéliennes.
Une otage libérée, une autre décédée
Des chars de Tsahal seraient arrivés, dans le même temps, à la lisière de la ville de Gaza. Les opérations terrestres, progressivement étendues, auraient permis la libération d’Ori Megidish, une soldate retenue en otage à Gaza, dans la nuit de dimanche à lundi, selon Israël qui a annoncé, par contre, la mort de Shani Louk, une Germano-israélienne de 23 ans, enlevée par le Hamas.
Le groupe terroriste a publié, lui, lundi, une vidéo de trois autres femmes présentées comme des otages. L’une d’elles appelle le Premier ministre israélien à accepter l’échange de prisonniers proposé par le Hamas. Des images qualifiées de "propagande psychologique cruelle" par Benyamin Nétanyahou qui exhorte la communauté internationale à exiger la libération "immédiate et sans conditions" des otages.





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