"Soit je gagne, soit j’apprends" : la Saint-Cômoise Hélène Barroso croque les vies avec gourmandise

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  • Maman de deux grands garçons et sociétaire du club d'athlétisme de Balma, Hélène Barroso dévore la vie, "toujours prête à vivre l'instant présent". Maman de deux grands garçons et sociétaire du club d'athlétisme de Balma, Hélène Barroso dévore la vie, "toujours prête à vivre l'instant présent".
    Maman de deux grands garçons et sociétaire du club d'athlétisme de Balma, Hélène Barroso dévore la vie, "toujours prête à vivre l'instant présent". Reproduction L'Aveyronnais - Cécile Humenny
Publié le , mis à jour
A Toulouse, Rui DOS SANTOS

Originaire de Saint-Côme-d'Olt, près d'Espalion, cette jeune quinqua, maman de deux grands garçons, vit à Toulouse depuis cinq ans. Après avoir oeuvré, notamment, à Nîmes, à Libreville au Gabon et à Blois, dans les ressources humaines, elle a rejoint la Ville rose et travaille désormais dans l'immobilier.

"Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends". Hélène Barroso prend plaisir à citer Nelson Mandela. Et cette devise de l’ancien président sud-africain, elle l’applique aussi bien pour sa vie professionnelle que personnelle. Comme, par exemple, au moment de se lancer après l’obtention de son baccalauréat. Alors que, initialement, elle aurait voulu "aller en droit" pour embrasser, peut-être, une carrière de professeur des écoles, comme sa mère, elle s’est inscrite en psychologie.

Toulouse, Clermont, Montpellier

L’indécision a duré trois années… dans autant de facs différentes : Toulouse, Clermont, Montpellier ! Si la criminologie aurait pu alors l’intéresser, elle a opté, après un échange avec le service d’orientation de Paul-Valéry, pour un institut universitaire professionnalisé dans le tourisme, une formule mixte avec des cours à l’université et une immersion en alternance. Elle visait l’IUP de Perpignan mais, comme elle a indiqué l’adresse postale de ses parents en Aveyron, elle s’est retrouvée à fréquenter… l’antenne de Mende en Lozère, où elle a passé trois ans.

Facilitateur immobilier, accompagnateur de projets

La mise en orbite n’a donc pas été un long fleuve tranquille, mais les planètes ont fini par s’aligner. Depuis un peu plus d’un an, elle bat pavillon Immo Angels à Toulouse en tant que facilitateur immobilier, accompagnateur de projets.

Elle en dit un peu plus sur son quotidien : "Etre facilitateur, c’est sécuriser les transactions, s’assurer de la réalité du marché d’un achat au juste prix pour l’acquéreur et au juste prix pour le vendeur, que chacun y trouve son avantage et son bénéfice. On ne vend bien qu’avec le cœur !".

Expatriée à Libreville, au Gabon

Hélène Barroso a vu le jour 12 septembre 1972, à Rodez, d’un père arrivé à l’âge de 12 ans du nord du Portugal, et d’une mère, née Mathat, dont les racines ont puisé leurs forces entre Lassouts et Saint-Côme. C’est dans ce charmant village au clocher tors de la vallée du Lot, qu’elle a grandi.

Après un début de scolarité dans l’école locale, dont sa maman était la directrice, elle a rejoint Espalion pour collège et lycée à l’Immaculée Conception, établissement où elle a cotoyé Pierre-Marie Puech et Pierre Plagnard, et où elle a décroché un bac série B (économie).

Après donc quelques hésitations et s’être un peu cherchée, cette adepte de course à pied et de trail, sociétaire du club d’athlétisme de Balma, a multiplié les expériences, dont une partie pour suivre les battements de son cœur : chambre de commerce et d’industrie, puis communication McDo à Nîmes, Europcar puis assistante d’un architecte belgo-polonais qui construisait les palais présidentiels au Gabon, et, enfin, quinze ans au sein du Groupe La Poste, en particulier, à Blois.

Entre temps, elle a eu deux garçons, Louis-Pablo et Diégo, nés, respectivement, en 2000 et en 2002, à Nîmes et à Libreville. "Le terrain me manquait !, glisse l’Aveyronnaise. Je voulais rester dans les relations humaines, dans l’échange. Je suis curieuse, prêteà sortir de ma zone du connu".

Elle a effectué "le grand saut" à Toulouse

S’appuyant sur ses bons résultats et sur les excellents retours, Hélène Barroso a décidé de voler de ses propres ailes. "Salariée et toujours passionnée par mes différents métiers, je me suis levée un matin prête pour l’entreprenariat, confirme-t-elle. J’ai toujours eu dans un coin de ma tête ce rêve qui semblait inaccessible. Et pourtant, depuis juillet 2022, c’est ma réalité".

Elle poursuit sur les raisons qui ont fait qu’elle a rejoint Immo Angels : "Quand j’ai vu l’équipe à l’œuvre, avancer et croître dans un contexte parfois lourd, et pourtant avec une telle agilité, cela a été une évidence. Je voulais faire partie de cette tribu très inspirante". Une découverte pour elle certes mais qui, visiblement, avait du sens. Elle reconnaît avoir "toujours eu cette appétence pour l’immobilier".

Elle n’a pas oublié ses premiers pas : "Je me suis présentée habillée de mon authenticité, de ma volonté d’apprendre ce nouveau métier, avec sa technicité et ses outils, afin d’accompagner le client avec professionnalisme". Aucun regret ne semble brûler ses lèvres : "J’aime mon métier car je n’ai plus l’impression de travailler. C’est naturellement que j’apporte des solutions personnalisées,
à l’écoute du projet du client. J’apprends toujours plus et j’aime investir dans mes capacités pour développer des solutions nouvelles".

"L'Aveyron, c'est ma respiration"

Installée comme indépendante, Hélène Barroso parle aussi "d’un choix de vie" : "Etre son propre patron, tenir sa boutique, c’est passionnant. Cela permet d’être disponible au bon moment pour le client et, également, d’organiser son temps. Ses temps, devrais-je dire. Mes enfants sont grands et, pour moi, avoir du temps, c’est faire du sport, de la course à pied ou du yoga, parcourir la montagne pour profiter de ses bienfaits. Je suis épanouie !".

Sa "nouvelle vie" continue toutefois à la mener en Aveyron. à Saint-Côme-d’Olt pour voir ses parents, à Sébazac où vit son frère Charles, du côté de Villefranche-de-Rouergue ou de Bozouls où sont installés ses oncles. "Le pays, c’est mon entité, sourit la toute jeune quinqua. Je suis extrêmement chauvine, avec un très fort attachement à la terre. Je vis certes à Toulouse, mais pas du tout dans le centre. Plutôt au contact de la nature. J’ai vraiment besoin de cette respiration".

Finira-t-elle par prendre ses quartiers dans le département ? La question la fait sourire : "Je n’ai pas de réponse précise. En revanche, s’il y a une maison à vendre, je viens… Je cours même !".

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