"Le lycée va exploser" : il appelait le standard de son lycée avec une voix robotisée, un adolescent de 14 ans interpellé

  • Les gendarmes sont remontés jusqu'à l'adolescent de 14 ans qui menaçait son lycée avec de fausses alertes.
    Les gendarmes sont remontés jusqu'à l'adolescent de 14 ans qui menaçait son lycée avec de fausses alertes. Centre Presse Aveyron - Illustration
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Le lycée a été évacué à plusieurs reprises, mardi, avant que les forces de l'ordre arrivent à remonter jusqu'à l'auteur des appels.

Le téléphone a sonné à 9 heures à la réception du lycée des Portes de l'Oisans, à Vizille (Isère), mardi 7 novembre 2023. Lorsque la standardiste a décroché, un homme a annoncé avec une voix de synthèse : "le lycée va exploser". 

Dès lors, l'établissement a immédiatement été évacué. Les 1 300 lycéens se sont retrouvés à l'extérieur en attendant l'arrivée des gendarmes de La Mure et de Grenoble, qui ont installé un périmètre de sécurité le temps de l'intervention d'un spécialiste explosif. 

Les élèves ont regagné leurs classes à 11 heures après une levée de doute. Mais le canular ne va pas s'arrêter là. La même voix robotisée a appelé le lycée entre 11 heures et 13 heures, plusieurs fois, en proférant les mêmes menaces. Le directeur de l'établissement a pris la décision d'évacuer le lycée une nouvelle fois, mobilisant les forces de gendarmerie de l'Isère, communique le procureur adjoint Boris Duffau.

Un élève du lycée interpellé

L'auteur des appels a été rapidement identifié grâce au travail d'investigation mené sur cette ligne téléphonique. Mardi 7 novembre, les forces de l'ordre sont remontées... jusqu'à un adolescent de 14 ans, résidant à Echirolles (Isère), tout près de Grenoble. Il s'agissait d'un lycéen de l'établissement qui avait été appelé à plusieurs reprises pour de fausses alertes à la bombe.

Le garçon a été interpellé et placé en garde à vue, là où il a reconnu les faits. Il a été déféré devant un juge des enfants qui a décidé de mettre en place "une mesure éducative judiciaire provisoire" avec un suivi par un éducateur jusqu'à la date de l'audience prévue le 9 janvier 2024. L'adolescent sera jugé à ce moment pour le délit de divulgation de fausse information, passible de jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende.

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Les commentaires (1)
Altair3412 Il y a 5 mois Le 09/11/2023 à 09:12

Des sanctions exemplaires s'imposent et des dédommagements importants !
Il faut qu'enfin on dissuade ces malfaisants d'agir !