Marché de Rodez : l’apiculture, une nouvelle vie pour Katarina O’Rourke
Il y a quatre ans, Katarina et Steven O'Rourke ont changé de vie, et se sont lancés dans l'apiculture à Cassagnouze. Du miel mono floral qu'ils vendent, chaque samedi, sur le marché de Rodez.
Une nouvelle aventure a débuté pour Katarina O'Rourke et son mari Steven, il y a quatre ans. "On a tout plaqué pour se lancer dans l'apiculture, ça faisait longtemps que mon mari voulait faire ça", relate-t-elle. Le couple a décidé de tout quitter et de passer, ensemble, un brevet professionnel responsable d'entreprise agricole. Originaires de Normandie, ils ont finalement décidé d'installer une miellerie de six ruches dans une maison en ruines à Cassagnouzes.
"Je m'éclate dans ce que je fais"
Désormais, Katarina et Steven O'Rourke produisent huit miels mono floraux différents grâce à leurs 180 ruches. Miel de ronce, miel de printemps, miel d'aubépine, miel de houx, miel d'acacia, miel de tilleul, miel de châtaignier, miel de trèfle et miel de bruyère font le bonheur de leurs clients. "Dès qu'ils goûtent nos produits, ils sont conquis", se félicite l'apicultrice. Elle transforme également le miel en nougatine, en nougat pour les périodes de Noël et de Pâques, en moutarde de miel, en sucette et en pain d'épice. Des recettes qu'elle crée grâce aux retours de ses clients. "Cet échange avec les gens, c'est ce qui me plaît dans ce métier." Elle part à leur rencontre sur le marché de Rodez le samedi, à Morse le jeudi, à Entraygues-sur-Truyère le vendredi et le 3e dimanche du mois à Velzic. Des moments qu'elle partage parfois avec sa fille de 14 ans. Elle est également présente sur les foires, et elle le sera notamment au marché de Noël d'Aurillac du 8 au 24 décembre.
En outre, le couple vend des essaims d’abeilles et procède à de la vente à domicile. À l’avenir, tous deux envisagent de commercialiser leur production sur internet, afin de gagner du temps. Ils prévoient également d’agrandir la miellerie. Un moyen de gagner de la place pour l’extraction du miel et l’installation d’un four professionnel pour un meilleur confort et faire des économies.
Cette activité, qui fait face à de nombreux aléas, nécessite donc un investissement au quotidien. "C’est beaucoup de travail. De plus, notre production dépend du temps. Par exemple, cette année, nous n'avons produit que 30 kg de miel de ronce à cause de la sécheresse. Mais je m’éclate dans ce que je fais. J’ai vraiment eu un gros coup de cœur pour cette activité, on s’y attache à ces petites bêtes."
à cet article à partir de


J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?