Aveyron : de 18 à 67 ans, la police nationale lance un appel à ses futurs réservistes

Abonnés
  • Yolande, réserviste, aux côtés du directeur départemental de la sécurité publique Philippe Dussaix.
    Yolande, réserviste, aux côtés du directeur départemental de la sécurité publique Philippe Dussaix. Centre Presse
Publié le
Xavier Buisson

Des personnes ayant "un sens du service public et du lien avec la population, une ouverture d'esprit, une capacité à aller vers les autres"... l'heure est au recrutement dans les commissariats aveyronnais.

C'est "une fierté", pour Yolande, de revêtir à nouveau cet uniforme qu'elle a porté, en tant qu'adjointe de sécurité, entre 2002 et 2005. Employée par ailleurs dans le privé, elle fait partie des 13 réservistes opérationnels de la police nationale aveyronnaise. Trop peu, pour le commissaire et directeur départemental de la sécurité publique Philippe Dussaix, qui loue les mérites du dispositif : "La réserve opérationnelle offre la possibilité à des citoyens d'intégrer nos rangs pour y faire quelques heures, en ayant une activité à côté. Mais, cependant, elle n'est pas assez développée".

Dans l'Aveyron comme ailleurs, la police nationale est actuellement en phase de recrutement. Localement, des renforts sont attendus dans les commissariats de Rodez, Decazeville et Millau... et ils seront les bienvenus dans un contexte sécuritaire tendu (plan Vigipirate au niveau "urgence attentat") et alors que de nombreux policiers seront mobilisés pour assurer la sécurité des Jeux olympiques.

Travail administratif et patrouilles sur la voie publique

"Les missions sont diverses : travail administratif, logistique, patrouilles sur la voie publique, liens police-population... Tout cela toujours aux côtés de titulaires qualifiés", précise le commissaire Dussaix. Les rémunérations vont de 70 à 110 € (non imposable) en fonction du bagage dont disposent éventuellement les réservistes. Un ancien officier touche en effet davantage qu'une personne sans expérience.

Toutes les personnes âgées de 18 à 67 ans peuvent tenter l'aventure de la réserve opérationnelle. Il faut être de nationalité française, en règle au regard des obligations du service national (Journée défense et citoyenneté accomplie pour les candidats âgés de moins de 25 ans), ne pas avoir fait l’objet de condamnation inscrite à l’extrait B2 du casier judiciaire ou encore être apte médicalement, puisqu'une visite médicale de recrutement est effectuée. 

De 90 à 150 jours par an

Les vacations durent 7 heures et les réservistes, là encore en fonction de leur expérience, peuvent offrir leurs services pour 90 à 150 jours par an. Une formation est obligatoire, avec 25 jours de présence dans un site comme une école de police et des cours en ligne. Les réservistes sont habilités à porter une arme et formés à cet effet.

"Les qualités nécessaires sont pour moi un sens du service public et du lien avec la population, une ouverture d'esprit, une capacité à aller vers les autres", poursuit Philippe Dussaix. 

Yolande, elle, est réserviste depuis deux ans. Avec un grand bonheur, du fait notamment du "très bon accueil" de ses collègues. "J'avais envie de me rendre utile, d'aider les autres... et de retrouver ma tenue !". En parallèle à son travail, elle effectue en général de 3 à 7 vacations par mois. D'ici à 2030, la police nationale entend recruter 30 000 réservistes à l'échelle du pays. 

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?