Football - « La zone de confort, je m’en fiche » : Julien Célestine, va affronter Rodez, son ancien club, avec Concarneau

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  • Julien Célestine (au centre) va affronter ses anciens partenaires Bradley Danger et Lionel Mpasi.
    Julien Célestine (au centre) va affronter ses anciens partenaires Bradley Danger et Lionel Mpasi. Centre Presse - Jean-Louis Bories
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Joueur de Rodez de janvier 2021 à juin 2022, Julien Célestine effectue son retour à Paul-Lignon, samedi 2 décembre, sous les couleurs de Concarneau. L’occasion de revenir sur son parcours en sang et or, son arrivée chez le promu en début de saison, ainsi que ses aventures à l’étranger entre-temps.

Que vous inspire votre retour à Rodez ?

Je ressens beaucoup de joie à l’idée de revenir à l’endroit où j’ai été lancé en Ligue 2. Cela va me donner une motivation supplément pour gagner. Je n’ai pas souvent perdu dans ce stade, j’aimerais bien que ça continue !

Quelle est la place du Raf dans votre carrière ?

J’ai connu beaucoup de clubs, c’est celui où j’ai gardé le plus de contacts. Rodez a marqué une étape importante pour moi. J’ai été formé en France mais je n’y avais jamais joué au haut niveau avant de venir ici (il a évolué en Belgique et en Lettonie, NDLR), donc cela a permis de faire parler de moi.

Quels souvenirs marquants conservez-vous de votre passage à Rodez ?

Il y a eu plusieurs victoires à la maison très fortes. Je pense surtout à celle contre Toulouse qui nous avait permis de nous rapprocher du maintien (1-0, le 3 mai 2022). Ce jour-là, mon frère, mon père et ma femme étaient en tribunes. Avant cela, il y avait aussi eu le nul contre Toulouse au Stadium (1-1, le 14 décembre 2021). On était revenu en fin de match et toute ma famille était présente.

Vous parliez des contacts gardés avec vos anciens coéquipiers du Raf…

La plupart ne sont plus à Rodez, comme Nassim Ouammou ou Ugo Bonnet. Je suis aussi resté proche d’Amiran Sanaia, on se parle tous les jours ou presque. C’est quasiment un frère pour moi.

Vous qui avez pas mal voyagé, qu’est-ce qui fait la singularité du Raf par rapport à d’autres clubs ?

Tous les mecs avec qui je jouais ont eu des parcours atypiques. Je me suis totalement retrouvé là-dedans, avec des joueurs affamés sur le terrain et très simples en dehors. Il y avait beaucoup de solidarité et des valeurs de combat.

Entre votre départ de Rodez et votre arrivée à Concarneau, cet été, vous avez connu deux expériences à l’étranger, au Club Leon au Mexique puis à Diosgyor en Hongrie. Vous avez très peu joué dans ces deux clubs, pouvez-vous nous raconter ce qu’il s’est passé ?

Concernant mon départ au Mexique, Pierre-Olivier Murat (le président du Raf) avait reçu une offre de Leon, l’un des clubs les plus titrés du pays. J’ai analysé l’offre de contrat, je me suis informé, et les retours que j’ai eus, notamment ceux de Pierre-André Gignac et Florian Thauvin (qui jouaient au Mexique à l’époque), m’ont convaincu d’y aller. Et j’y étais très bien. Les ambiances dans les stades, c’est niveau Ligue des champions.

Seulement, le coach portugais qui m’a fait venir a démissionné trois mois après mon arrivée. Il a été remplacé par un Argentin, venu avec plusieurs joueurs de son pays, qu’il connaissait déjà. Et le problème, c’est qu’au Mexique, le nombre d’étrangers est limité. Il y avait déjà plusieurs internationaux, comme Joel Campbell (un Costaricain, passé notamment par Arsenal et Lorient), ainsi que des Colombiens, des Uruguayens, etc. Il fallait libérer trois places d’étranger, et on m’a dit qu’il fallait que je parte. J’ai refusé les prêts que les dirigeants m’ont proposés et j’ai fini par résilier.

Ensuite, j’ai rebondi en Hongrie. J’ai résilié mon contrat environ un mois après mon arrivée, car il y a plein de choses sur lesquelles on ne s’est pas entendu. Mais je ne veux pas en dire plus, il y a une procédure en cours.

Pourquoi avez-vous fait le choix de signer à Concarneau ?

J’ai eu des contacts avec plusieurs clubs, et le coach de Concarneau a été celui qui a pris le temps de me parler. On était dans les derniers jours du mercato, je ne voulais pas jouer avec le feu. Ce qui m’intéressait le plus était de rejouer. C’est le cas ici et je me sens épanoui.

Était-ce important de retrouver un championnat que vous connaissiez déjà ?

La zone de confort, je m’en fiche. Toujours est-il que c’est un championnat que j’apprécie, et je ne vis pas cela comme un retour en arrière.

Vous avez rejoint un club promu, qui découvre ce niveau pour la première fois de son histoire. Est-ce que cela vous fait penser au Raf que vous avez rejoint en 2021 ?

Il y a quelques ressemblances. Forcément, tout n’est pas parfait. Les conditions d’entraînement sont plus difficiles à Concarneau ou à Rodez qu’à Troyes ou à Bordeaux. Mais ça ne fait pas tout. On voit que des équipes avec des budgets bien plus importants que les nôtres sont mal classés. À Concarneau, on se base sur des valeurs différentes, qui nous permettent de performer. C’était déjà le cas à Rodez.

A lire aussi : Football : cinq choses à savoir sur Concarneau, le prochain adversaire de Rodez

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