Nouvel an : "Petites échauffourées à Bordeaux et à Nîmes" mais "une nuit globalement calme" : 380 interpellations pour le réveillon

  • Le ministre de l'Intérieur, aux côtés du préfet de Paris, a passé une partie de la soirée du Nouvel an avec les forces de l'ordre mobilisées.
    Le ministre de l'Intérieur, aux côtés du préfet de Paris, a passé une partie de la soirée du Nouvel an avec les forces de l'ordre mobilisées. MAXPPP - Alexis Sciard
Publié le , mis à jour
Jennifer Franco avec AFP

"Un total de "211 individus a été interpellé" sur tout le territoire français à 1 h 30", annonçait à 1 h 30 dans la nuit de dimanche 31 décembre 2023 au lundi 1er janvier 2024, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, selon qui les célébrations du Nouvel an se sont globalement déroulées "dans le calme, notamment à Paris".

745 voitures brûlées

Ce lundi matin, Gérald Darmanin annonce à Montargis (Loiret) "380 interpellations" à 7 h, un chiffre en baisse de 10 % par rapport à l'an dernier, et "745 véhicules brûlés", en baisse également de 10%.

Cette nuit encore aux côtés des forces de l’ordre mobilisées pour notre sécurité. Merci à elles pour leur engagement. De grandes festivités se sont déroulés dans le calme, notamment à Paris, où plus d’un million de personnes étaient rassemblées. À 1h30, 211 individus ont été… pic.twitter.com/GdwGvAXdg6

— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) January 1, 2024

Les attaques de mortiers en baisse

Il a relevé qu'il y avait eu "80% d'attaques de mortiers d'artifice en moins" par rapport à l'année dernière et "40% en moins de policiers et gendarmes blessés". A quelques mois des Jeux olympiques et paralympiques de Paris-2024, le Nouvel An sur les Champs-Elysées faisait figure de test sur la capacité de la capitale à accueillir sans incident plusieurs centaines de milliers de spectateurs.

"Cette nuit encore aux côtés des forces de l'ordre mobilisées pour notre sécurité. Merci à elles pour leur engagement. De grandes festivités se sont déroulées dans le calme, notamment à Paris, où plus d'un million de personnes étaient rassemblées", a-t-il écrit sur le réseau social X (ex-Twitter).

A lire aussi : Nouvel an : plus de 90 000 gendarmes et policiers, 5 000 militaires, des hélicoptères déployés pour la nuit du réveillon du 31 décembre

S'exprimant plus tôt depuis la préfecture de police de Paris où il s'était rendu pour faire un point de la situation, Gérald Darmanin a indiqué en outre qu'il y avait eu "des petites échauffourées à Bordeaux et à Nîmes".

"Les choses se passent le plus calmement possible (...) c'est plus calme qu'en 2022 mais il y a beaucoup plus de monde", a-t-il indiqué. Le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, à ses côtés, Gérald Darmanin a affirmé que "la police fai(sait) un travail extrêmement sévère".

A lire aussi : "L'une des nuits les plus sensibles" : pour le Nouvel an, en Aveyron, dans les villes et sur les routes, le réveillon sera sous étroite surveillance

Un test sécuritaire avec Paris 2024 et les JO

À quelques mois des JO-2024 (26 juillet - 11 août), le Nouvel an, sur les Champs-Elysées en particulier, faisait figure de test sur la capacité à accueillir sans incident plusieurs centaines de milliers de spectateurs.

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Les commentaires (1)
Anonyme9360 Il y a 3 mois Le 01/01/2024 à 18:56

comment peut on se réjouir qu il n y ait que 747 voitures incendiees? C est 747 de trop!