Son chien blesse un fonctionnaire, le préfet "ignore" que la loi l'oblige à déclarer l'incident 

  • Le chien du préfet du Tarn est une femelle Akita de 3 ans.
    Le chien du préfet du Tarn est une femelle Akita de 3 ans. Illustration - Pixabay
Publié le , mis à jour

"Reika", la chienne du préfet du Tarn a mordu sérieusement à la main un fonctionnaire en octobre 2023. Le fonctionnaire d'Etat n'a pas déclaré l'incident comme l'y oblige pourtant la loi. 

Une histoire qui ne manque pas de mordant et dont se serait bien passé Michel Vibois, le nouveau préfet du Tarn en fonction depuis le lundi 9 octobre 2023.

À peine était-il en poste dans les murs de la préfecture d'Albi, que son chien de compagnie Reika, une femelle de race Akita Inu, âgée de 3 ans, a mordu la main d'un agent de service. 

Les faits se sont déroulés durant ce même mois d'octobre dans la résidence privée du préfet, située au sein de la préfecture tarnaise.

Trois semaines ont été nécessaires au fonctionnaire d'Etat pour soigner cette blessure dont les séquelles sont toujours présentes trois mois après.

De plus, comme l'indiquent nos confrères de France 3 Occitanie, le préfet qui a notamment pour mission de veiller à l'application de la loi, n'a pas signalé l’incident auprès de la mairie comme l’impose la loi.

Le préfet Vilbois ignorait la loi

Les services de la préfecture du Tarn ont indiqué à nos confrères que le préfet ignorait qu'il devait le faire, ainsi que les procédures administratives et vétérinaires qui s’ensuivent.

Un protocole prévoit notamment trois visites chez un vétérinaire qui évaluera le comportement et le degré de dangerosité de l’animal. La première de ces visites doit avoir lieu dans les 24 heures qui suivent l’attaque.

Michel Vilbois s'est toutefois engagé à soumettre son chien à l'évaluation comportementale. Mais les délais de prise de rendez-vous avec un vétérinaire sont largement dépassés.

Les agents ont peur de croiser la chienne

Cet incident, n'a pas laissé que des traces sur la main de l'infortuné personnel. Il a aussi marqué les esprits, rapportent encore nos confrères de France 3 Occitanie. Ainsi, les agents pressent désormais le pas pour traverser la cour de la préfecture, de peur de croiser Reika et ses éventuels coups de dent.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?

Les commentaires (2)
Mézac Il y a 3 mois Le 07/01/2024 à 18:14

Un énarque a beaucoup d'élocution, c'est ce qu'on leur apprend : avoir réponse à tout.
La loi étant un supplément... en option.

Anonyme16531 Il y a 3 mois Le 07/01/2024 à 11:14

Licenciement immédiat !