Covid-19, grippe : face à la hausse des cas, voici pourquoi certains appellent à remettre le masque dans les lieux publics clos

  • Covid-19, grippe, bronchiolite… Cet hiver, les virus circulent activement.
    Covid-19, grippe, bronchiolite… Cet hiver, les virus circulent activement. Illustration - Pixabay
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Cet hiver, la circulation des virus du Covid-19 et de la grippe connaît une recrudescence. Pour s’en protéger, l’Espagne vient de rendre de nouveau obligatoire le port du masque dans ses hôpitaux. En France, des associations appellent à l'utiliser dans les espaces publics clos.

"Protéger ceux que le vaccin ne protège pas"

Alors que le port du masque est de nouveau obligatoire en Espagne dans les hôpitaux depuis ce mercredi 10 janvier, en France, trois associations de patients (Renaloo, Aides et ELLyE) ont lancé, depuis le 2 janvier et jusqu'au 14 janvier 2024, une campagne "Le masque solidaire" pour encourager les Français à porter un masque, en particulier dans les espaces publics clos, tels les transports en commun, les lieux culturels ou les commerces.

L'objectif, est d'alerter la population sur la nécessité de "protéger ceux que le vaccin ne protège pas", comme l'écrit l'une des affiches.

Les infections respiratoires "continuent de frapper durement les personnes vulnérables et en particulier les personnes sévèrement immunodéprimées. Ces dernières répondent faiblement ou pas du tout à la vaccination et courent un risque accru de formes graves, d’hospitalisation et de décès", rappellent les associations dans un communiqué commun.

Environ 300 000 personnes qui vivent avec de plus faibles défenses immunitaires en France sont concernées.

A lire aussi : Le Covid est-il devenu une maladie comme les autres ? Pas tout à fait

Un masque largement abandonné

Malgré un coronavirus qui circule toujours et qui s'ajoute à la recrudescence des cas de grippe ou de bronchiolite, le masque a été largement abandonné. D'après une très récente enquête de Santé publique France portant sur l'adoption des gestes barrières, seuls 14% l'adoptent dans les transports en commun. Pire, seuls 15% des Français portent le masque en présence de personnes vulnérables et seulement une personne sur deux a l'intention de le porter en cas d'apparition de symptômes, selon cette étude publiée le 22 décembre par l'agence sanitaire.

Or, si les personnes fragiles sont les seules à porter un masque, cela est insuffisant pour une protection optimale dans les lieux clos fréquentés, où la circulation virale peut être élevée, alertent les trois associations.

Port du masque obligatoire dans plusieurs hôpitaux 

En parallèle de cette campagne "Le masque solidaire", plusieurs établissements hospitaliers de l'Hexagone, notamment au Mans, à Strasbourg ou à La Rochelle, viennent de rendre de nouveau obligatoire le port du masque.

En effet, les établissements de santé, parce qu'ils regorgent de malades, sont des lieux particulièrement à risque.

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Les commentaires (2)
Anonyme9597 Il y a 3 mois Le 10/01/2024 à 11:49

Bonjour, J'aime bien l'idée de porter le masque pour éviter de tomber malade. Cela s'appelle de la Prévention. Rester en bonne santé est mieux que de se soigner, allège la charge des services médicaux, coûte moins cher à la sécu (nos impôts) ... Du bon sens quoi.

tatou Il y a 3 mois Le 10/01/2024 à 11:24

Il faudrait inverser le processus de protection. Plutôt que d'imposer le masque à tout le monde, les personnes malades, fragiles .... devraient elles, porter le masque!