Une alerte à la pollution aux particules fines a été émise en Île-de-France, incitant les conducteurs à diminuer leur vitesse

Le samedi en Île-de-France sera marqué par des températures très basses, un ciel nuageux emprisonnant les polluants au sol et une absence quasi-totale de vent pour les disperser, créant ainsi un "cocktail météo" propice à une pollution aux particules fines.

Airparif, a énoncé un bulletin d'alerte pour les PM10. Les prévisions indiquent que les concentrations de polluants pourraient dépasser le seuil d'information de 50 µg/m³ d'air. Durant la journée de samedi, il est prévu que la pollution de fond varie entre 45 et 55 µg/m³, se situant à proximité de la limite entraînant les procédures d'information, mais en dessous du seuil d'alerte de 80 µg/m³.

Ainsi, la circulation différenciée, qui interdirait la sortie des véhicules les plus anciens pendant les pics de pollution, ne devrait pas être mise en place ce samedi, sauf si le dépassement du seuil d'information persiste pendant plus de trois jours consécutifs.

D'un point de vue sanitaire, l'Agence régionale de santé préconise de limiter les déplacements des populations vulnérables. Du côté de la circulation, la préfecture de Police, diffusant son bulletin de recommandations, devrait inciter les usagers de la route à différer leurs déplacements et à réduire leur vitesse de circulation de 20 km/h sur les grands axes par rapport aux vitesses normalement autorisées.

Dimanche, Airparif prévoit une stabilisation de l'épisode de pollution.

Malheureusement, cette alerte à la pollution aux particules fines en hiver en Île-de-France n'est pas étonnante, puisqu'elle a déjà été observée lors de cinq alertes en février 2023 et de sept alertes en 2022. La dernière, en mars 2022, avait conduit à la mise en place de la circulation différenciée.