Fin d'alerte à la bombe à Millau : l'équipe spécialisée dans la recherche d'explosifs a terminé l'inspection de l'établissement Jeanne-d'Arc

  • L'établissement scolaire Jeanne-d'Arc est sécurisé depuis ce mardi matin.
    L'établissement scolaire Jeanne-d'Arc est sécurisé depuis ce mardi matin. Midi Libre - Maxime Cohen
Publié le , mis à jour

La levée de doute a été effectuée par une équipe cynotechnique spécialisée dans la recherche
d'explosifs sur les quatre sites de l'ensemble scolaire Jeanne-d'Arc. L'alerte à la bombe est désormais levée. 

L'alerte à la bombe dans l'établissement scolaire Jeanne-d'Arc de Millau est désormais levée comme le confirme la préfecture de l'Aveyron dans un communiqué de presse ce mardi à 16 h 30.

Grosse frayeur ce mardi 23 janvier 2024 matin à Millau alors que l'établissement scolaire privé Jeanne-d'Arc, a reçu une alerte à la bombe.

Les établissements évacués

Comme le veut la procédure dans ce genre de situation, une procédure d'évacuation des élèves, des enseignants et de l'ensemble du personnel a été engagée. Les écoles maternelles et primaires, jouxtant l'établissement ont aussi été évacuées, le temps de la levée de doute par les forces de l'ordre.

Mise en sécurité dans la salle des fêtes

Comme le rapportent nos confrères de Midi Libre, tout le monde a été mis en sécurité dans la salle des fêtes. "Nous avons mis en marche la procédure classique d'évacuation et de mise à l'abri des élèves", indiquait ce mardi matin la sous-préfète de Millau.

Une équipe cynotechnique dans la recherche d'explosifs dépêchée

"L'ensemble des élèves a été pris en charge et récupéré par les familles. La levée de doute a été effectuée, par une équipe cynotechnique spécialisée dans la recherche d'explosifs, sur deux sites : Sainte-Marguerite et Les Lauriers roses. Les recherches sur le troisième site ont débuté", confie en ce début d'après-midi la préfecture de l'Aveyron. 

Au total, 1 650 élèves ont été évacués. "Tout a été géré dans le calme et le sang-froid par Madame Lours, la directrice", loue Emmanuelle Gazel, la maire de Millau auprès de nos confrères, présente avec d'autres élus à la salle des fêtes pour mettre la main à la pâte.

Une enquête est ouverte. Le préfet rappelle "que les fausses alertes, canulars et appels malveillants constituent un délit au regard de l'article 322-14 du code pénal : "Le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu’une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est puni de 2 ans d'emprisonnement et 30 000 € d'amende".

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