"Pas de sécurité, pas de panneaux" : il demande des travaux de voirie et poursuit la mairie de Decazeville en justice

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  • Jacques Scudier et son petit-fils, avec le conciliateur de justice.
    Jacques Scudier et son petit-fils, avec le conciliateur de justice.
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R. B.-L.

Sur les hauteurs de l’ancienne cité minière, un habitant tente par tous les moyens de faire entendre ses demandes d’aménagement de la voirie.

Sur les hauteurs de Decazeville et de l’école primaire François-Fabié, un conflit oppose Jacques Scudier à la mairie depuis 2010. En cause, l’aménagement et l’élargissement d’un carrefour à la Gabie, entre la route de la Combe et la route de la Plantade. "Il n’y a pas de sécurité, pas de panneaux, jusqu’au jour où quelqu’un se fera prendre. Il faut attendre un accident grave pour qu’ils fassent quelque chose", explique l’habitant.

"Je ne suis là pour favoriser le dialogue"

Ce mardi après-midi, un conciliateur de justice de Villefranche-de-Rouergue, rattaché au tribunal judiciaire de Rodez, avait même fait le déplacement pour tenter de trouver un accord amiable entre les deux parties. "Je ne suis pas juge, je suis là pour favoriser le dialogue, pour mettre de l’huile dans les rouages. […] Mais la municipalité m’a informé qu’elle ne viendrait pas", a signalé ce dernier. "Je suis déçu que personne ne vienne pour dialoguer avec un intermédiaire. C’est lamentable. S’ils ne viennent pas, c’est qu’ils sont un peu fautifs", en conclut Jacques Scudier.

"Un constat de carence"

Alain Alonso, premier adjoint à la mairie de Decazeville, estime de son côté qu’il n’y a pas lieu à conciliation et que les travaux demandés "ne résolvent fondamentalement pas grand-chose""Ce monsieur a sollicité un certain nombre de demandes auxquelles nous n’avons pas donné droit, comme nos prédécesseurs. D’un point de vue juridique, il n’a aucun droit à faire valoir sur le domaine public. C’est une doléance qu’il tente de faire passer comme un litige", explique l’élu, qui précise qu’une action en justice est également en cours pour un différend antérieur sur le ramassage des ordures ménagères.

"Il a mis la mairie au tribunal administratif de Toulouse. On ne peut pas demander une médiation en mettant l’autre partie au tribunal. Avec son avocat, il aura toute latitude d’expliquer au juge pourquoi il en est arrivé là." Le conciliateur de justice a dû, quant à lui, dresser un "constat de carence" qui sera transmis au tribunal de Rodez.

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