Aveyron : deux trafics de stupéfiants démantelés en quinze jours par la gendarmerie

  • Deux affaires intimement liées.
    Deux affaires intimement liées. Illustration Centre Presse
Publié le , mis à jour

D'une première saisie à Marcillac, les gendarmes ont remonté le courant jusqu'à la source, la tête du point de deal basée en centre-ville de Rodez a écopé de 14 mois de prison ferme.

D'une pierre deux coups. En ce début du mois de février, les gendarmes de l'Aveyron se félicitent d'avoir démantelé deux trafics de stupéfiants. L'histoire débute le 18 janvier. Les militaires de la brigade de Marcillac mènent une opération judiciaire qui aboutit sur l'interception de revendeurs locaux. Sur place "une centaine de grammes d'herbe de cannabis" sont trouvés, informent les gendarmes. Quatre personnes sont interpellées et devront répondre des faits qui leur sont reprochés. De même, quelques consommateurs reçoivent une ordonnance pénale.

Deux affaires liées

L'histoire pourrait s'arrêter là. Avec des résultats encourageants pour la brigade du Vallon. Mais il n'en est rien. Après des investigations supplémentaires, appuyées cette fois-ci par la brigade de recherches de Rodez - toujours une unité de la gendarmerie -, les forces de l'ordre remontent jusqu'à la source de ce trafic.

Un point de deal, situé dans le centre historique de Rodez, est démantelé le 29 janvier. "C'est ici que s'approvisionnaient les revendeurs de Marcillac", ont enquêté les gendarmes. Sur place, 500 grammes d'herbe de cannabis sont retrouvés, à cela s'ajoutent quelques grammes de cocaïne, une dizaine de résine de cannabis et 500 € en espèces.

"Le principal dealer de ce réseau a été jugé le 31 janvier dernier, il a écopé de 14 mois de prison ferme", informent les militaires. Trois consommateurs seront également traduits en justice. 

Espèces, cannabis, cocaïne

De son côté, Thomas Maugard, commandant de la compagnie de Rodez qui chapeaute 17 brigades réparties sur le territoire, se félicite du démantèlement de deux trafics en une dizaine de jours. "Il n'y a pas de petits ou grands réseaux. Notre objectif, c'est de mener des opérations "place nette" sur le territoire, afin que la toute la population puisse bénéficier d'une certaine tranquillité", déclare-t-il. Espèces et stupéfiants compris, cette saisie représenterait une somme de plus de 4 000 €.

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