Marcillac-Vallon. Raymond Costes s’en est allé

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  • Une figure marcillacoisetrès appréciée pour sa gentillesseet sa bonne humeur.
    Une figure marcillacoisetrès appréciée pour sa gentillesseet sa bonne humeur.
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CORRESPONDANT

Raymond Costes, une figure locale très attachante, vient de s’éteindre. Né à Marcillac en 1935, il était le deuxième enfant d’une fratrie de cinq. Il a passé toute son enfance à Alzernes, une ferme familiale proche du village, où il devait travailler très durement tous les matins avant de partir à l’école. Ses parents n’ayant que très peu de moyens, il décide de s’expatrier à Paris, après son service militaire effectué en partie en Algérie. À la capitale il enchaîne plusieurs métiers, bougnat puis garçon de café. Après deux gérances libres, il achète le café de la Bourse, une brasserie où il travaille durement sans repos ni vacances. Plus tard il vend son affaire et achète une licence de chauffeur de taxi, une activité qui l’amène à transporter quelques grandes figures de l’époque dont il aimait à raconter quelques anecdotes croustillantes. En 1997, à l’heure de la retraite, il revient à Marcillac et s’occupe de sa mère gravement malade avec beaucoup d’affection. Il est heureux de retrouver ses copains d’enfance, d’enfourcher sa bicyclette en compagnie de ses amis de l’Entente cycliste, d’apprendre à jouer de l’accordéon… Fidèle à la terre, il se faisait une fierté d’endosser l’habit de vigneron tous les lundis de Pentecôte pour participer au défilé vers Cachefaix. Apprécié pour sa gentillesse et son affabilité, Raymond Costes laisse, à tous ceux qui l’ont connu, le souvenir d’un homme doté d’une personnalité chaleureuse et avenante.

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