Salon de l'agriculture : Dominique Rouquette, éleveur et maire en Aveyron, à l'assaut de la capitale pour la première fois avec Speedy sa prim’holstein
Tous les ans, ils sont nombreux à "monter" à Paris pour le Salon de l’agriculture. Producteurs, éleveurs, chasseurs de médailles de concours ou tout simplement amoureux de la rencontre avec la foule des visiteurs, chacun explique "son" salon qu’ils retrouveront, pour la plupart, cette année encore. Focus sur Dominique Rouquette, éleveur à Anglars-Saint-Félix.
Fils et petit-fils d’agriculteurs, Dominique Rouquette n’a pas échappé à la règle, celle de prendre la relève de ses aînés. À Anglars-Saint-Félix, dont il est d’ailleurs le maire depuis 2005, il s’occupe donc d’une exploitation qui compte 65 vaches laitières et une soixantaine de génisses de race prim’holstein.
Après une trentaine d’années en Gaec, il est seul aux manettes de la ferme, aidé par un salarié, depuis 2014, ce qui lui dégage un peu de temps pour s’installer dans son fauteuil d’élu.
Et, se rendre, pour la première fois, au Salon de l’agriculture. "Plus jeune, j’ai découvert cet événement de par mes responsabilités agricoles. Là, j’y vais pour le concours avec Speedy". Il a ainsi été retenu après une sélection de cent vaches laitières à travers toute la France.
"L’année dernière, je n’étais que remplaçant avec Romy. Cette fois-ci, le cahier des charges a été relevé de façon positive grâce aux mamelles hautes et très larges, aux pattes fines et aux bonnes côtes ! C’est tout un art. Quant aux concours, j’en fais trois ou quatre par an, à Cournon par exemple. En revanche, je ne sais pas du tout à quoi m’attendre, mais Paris, cela reste quand même un objectif !"
Les objectifs agricoles, un vaste sujet qui l’agace quelque peu, surtout avec le contexte actuel. "Si les instances pouvaient simplifier le côté administratif, ce serait une belle avancée car c’est vraiment une charge… De même que tous ces reportages de L214. Bien sûr que cela arrive, mais c’est très infime… et c’est souvent loin de la vérité".
En attendant, lui et les 700 kilos de Speedy vont découvrir la vie parisienne durant cinq jours. "L’important, c’est qu’elle revienne en bonne santé. Ce salon a un coût, de l’ordre de 1 500 € environ, et il n’y aura pas de retour sur investissement. Cela peut être un plus en termes de valorisation par rapport à une future clientèle ; cela sera surtout beaucoup d’échanges avec les visiteurs. Comme nous y sommes en plein dedans, l’important, c’est de participer !"
J'ai déjà un compte
Je me connecteVous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Suivre ce filSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?