"Un dangereux prédateur sexuel" : 17 ans de prison pour le père de famille qui piégeait enfants et adolescents, près de Toulouse

  • Âgé de 40 ans, le prédateur sexuel piégeait les victimes, enfants et adolescents.
    Âgé de 40 ans, le prédateur sexuel piégeait les victimes, enfants et adolescents. Pixabay - Illustration
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Originaire de Cugnaux, près de Toulouse, un homme de 40 ans manipulait enfants et adolescents grâce au réseau Snapchat. Il a été condamné à 17 ans de prison. 

Démarré le vendredi 8 mars 2024, le procès de ce père de famille âgé de 40 ans s'est achevé jeudi : la cour criminelle de Haute-Garonne a condamné l'individu à 17 ans de réclusion criminelle.

16 adolescentes piégées

Comme le rapportent nos confrères de France Bleu, le quadragénaire a sévi entre septembre 2020 et juin 2021. Sorti de prison peu de temps avant, il se faisait passer pour un jeune homme de 17 ans et piégeait des adolescentes, 16 au total, et originaires de plusieurs régions de France. 

L'individu incitait les victimes, sur Snapchat, à avoir des relations sexuelles devant l'écran. Et ce, parfois, avec les petits frères de ces adolescentes, des enfants âgés de 5 à 11 ans. Des actes qu'il commettait au sein même du domicile familial de Cugnaux, où se trouvaient sa compagne et son fils.

"Dangereux prédateur sexuel"

Ancien procureur de la République de Tarbes, Pierre Aurignac, l'avocat général, parlait de l'accusé comme "un dangereux prédateur sexuel" et disait de lui que "son plaisir est surtout sadique. Son Graal, c'est quand il amène ses victimes au plus profond de la perversion, il les manipule tellement qu'il n'a pas besoin d'être présent".

Avocate de deux victimes originaires de Toulouse et Lyon, Me Clémence Doumenc a décrit un homme "atteint d'un mal incurable et profondément pervers. Il n'a jamais tiré le moindre enseignement de ses condamnations judiciaires. Il a un bracelet électronique et continue d'agresser des enfants".

17 ans de réclusion criminelle

La peine est tombée jeudi : 17 ans de réclusion pour viols et agressions sexuelles par instigation, avec une période de sûreté de 11 ans. Une obligation de soins et 20 ans de suivi sociojudiciaire ont également été imposés par la cour. "C'est un jugement équilibré qui rend justice tout en soulageant la douleur de la partie civile", a réagi l'avocat de la défense, Me Brice Zanin. "Il n'y aura pas d'appel."

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