Qu’est-ce que le "happy slapping", dont une jeune collégienne de 12 ans a été victime à Toulouse ?

  • Filmer une agression et la diffuser sur les réseaux sociaux pour humilier la victime : une collégienne de 12 ans a été victime de "happy slapping", à Toulouse.
    Filmer une agression et la diffuser sur les réseaux sociaux pour humilier la victime : une collégienne de 12 ans a été victime de "happy slapping", à Toulouse. Pixabay - Illustration
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Frappée par deux adolescentes de 15 ans à Toulouse, une collégienne de 12 ans a vu son agression être diffusée sur les réseaux.

Frappée et humiliée sur les réseaux : une adolescente de 12 ans a été victime de "happy slapping", à la sortie de son collège, du côté de Toulouse, comme le rapporte La Dépêche.

Tombée dans un guet-apens

La triste scène s’est déroulée mercredi 13 mars 2024. Une collégienne de 12 ans sort de son établissement. Avant de tomber dans un guet-apens. Deux adolescentes, âgées de 15 ans, l’attendaient : elles lui font vivre un violent calvaire. Coups portés et cheveux tirés, le tout étant enregistré puisque la scène est filmée par un garçon. La vidéo est ensuite diffusée sur les réseaux.

Le "happy slapping"

Cette pratique a un nom : le "happy slapping", ou vidéolynchage. Cela consiste à violenter une personne, filmer la scène avant de la relayer sur les réseaux sociaux pour humilier la victime.

Dépôt de plainte, arrestations…

Toujours selon nos confrères, une plainte a été déposée suite à cette agression. La victime, qui a consulté un médecin légiste, s’est vue prescrire un jour d’interruption totale de travail, tandis qu’une enquête a été ouverte.

Les policiers de l’unité des atteintes aux personnes de la Rive droite ont d’abord identifié et interpellé le jeune homme de 15 ans qui avait filmé et diffusé la scène. Ils ont ensuite interpellé les deux adolescentes de 15 ans qui ont frappé la collégienne.

Une rancœur comme motif ?

Il semblerait que le motif de ce "happy slapping" soit lié à une rancœur d’anciennes élèves de l’établissement envers la victime. Et aux policiers d’ajouter par la même occasion que "le fait de filmer et de diffuser ce type de vidéo est autant réprimé que les violences commises". Les trois jeunes interpellés, qui ont reconnu les faits, ont reçu des convocations devant le juge des enfants.

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