Une deuxième orque meurt en 6 mois à Marineland : le parc d’Antibes plus que jamais sous le feu des critiques

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Inouk est la deuxième orque à mourir soudainement dans le parc Marineland en l’espace de quelques mois.

"Les équipes de Marineland ont appris ce matin la disparition de l’orque Inouk", a déploré le parc d’Antibes (Alpes-Maritimes) jeudi 28 mars 2024. Un décès qui intervient un peu moins de six mois après la mort de Moana, une autre orque qui a rendu l’âme dans la nuit du 17 au 18 octobre 2023.

Moana était née dans le parc à Antibes en 2011, quand Inouk avait été mis au monde il y a 25 ans. "Une autopsie, en lien avec les services de l’État, sera réalisée dans les prochains jours afin de déterminer les causes exactes du décès", a communiqué Marineland, tout en annonçant que le spectacle d’orques du week-end à venir était annulé.

Fin des spectacles de cétacés en 2026 ?

La mort de Moana en 2023 avait déjà ravivé les critiques à l’encontre du parc, l’association de protection animale One Voice avait décidé de porter plainte. Elle avait alerté sur "l’état inquiétant" des orques rapporté par un vétérinaire spécialiste mandaté par l’association. Marineland avait conclu à une mort liée à une septicémie bactérienne aiguë quelques semaines plus tard.

One Voice annonce à nouveau porter plainte contre le parc après l’annonce de la mort d’Inouk. "Nous ferons tout pour que le delphinarium réponde de ses actes et ne puisse se défiler une fois de plus".

Inouk né et mort dans les bassins du Marineland, une vie broyée par 25 ans de captivité. Nous déposons une plainte contre le parc. Nous ferons tout pour que le delphinarium réponde de ses actes et ne puisse se défiler une fois de plus. #StopDelphinarium https://t.co/5hh8UiqnUy

— One Voice (@onevoiceanimal) March 28, 2024

Conformément avec la loi contre la maltraitance animale de 2021, les spectacles de cétacés devraient disparaître à partir de décembre 2026. Sauf dérogation, les orques et dauphins ne devraient plus être autorisés à vivre en captivité dans un parc.

Marineland vit donc ses dernières années, mais non sans une dernière opposition avec les associations de protection animale. One Voice accuse le parc de vouloir vendre les orques, notamment au Japon pour "2 millions de dollars chacun", a confié la présidente Muriel Arnal à France 3. Le ministère de la Transition écologique et le cabinet de la secrétaire d’État à la Biodiversité expliquaient en janvier n’avoir délivré aucun permis, interdisant ainsi tout transfert d’orque vers l’étranger. Marineland n’a pas communiqué sur le sujet.

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