Rugby : les Ruthénois tombent sur un os et les conséquences sont importantes

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  • Dvali – sorti ensuite KO – et les Ruthénois ont fait face à des avants tarnais efficaces.
    Dvali – sorti ensuite KO – et les Ruthénois ont fait face à des avants tarnais efficaces. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
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Centre Presse Aveyron

Face à l’imposant leader Soual, Rodez (3e) n’a pu tenir la comparaison ce samedi soir lors de la 15e journée en retard de Fédérale 3 (16-22). La qualification directe attendra.

C’était annoncé. Et il n’y a pas eu de surprise. Le leader Sor Agout est venu montrer les muscles, ou plutôt les kilos et la densité de ses avants (mais pas seulement), ce samedi soir à Rodez, dans un match en retard pour lequel il n’avait plus rien à espérer ni à craindre ; au contraire d’Aveyronnais pour qui un succès aurait été synonyme de qualification directe en phases finales. Au final, le point de bonus défensif arraché à la fin, s’il récompense les efforts des sang et or, ne modifie en rien la donne mathématique : il faudra patienter lors de la dernière journée, dimanche 7 avril, pour savoir si le Rodez rugby sera qualifié directement (3e), passera par les barrages (4e) ou sera même privé de printemps à rallonge (selon aussi le résultat d’un autre match en retard, celui de Tournefeuille ce dimanche).

Question de poids

Ce samedi, d’entrée, on a senti que l’intensité du match serait à une hauteur rarement vue cette saison à Paul-Lignon. Une première séquence longue. Donnant le ton d’un match en retard mais surtout de haut de tableau. D’un match lors duquel, comme les Ruthénois s’y attendaient, Soual s’est appuyé sur ses avants, à l’image du pilier Willig au gabarit impressionnant. De l’impact donc. Un impact auquel Cédric Lallour et les siens ont su répondre, défendant comme des acharnés, tout en n’oubliant pas de gratter deux touches dans les cinq premières minutes. Mais sanctionnée et à 14, la ligne s’est retrouvée moins costaude et c’est l’inévitable Willig qui est allé une première fois derrière les perches, en force évidemment. Mais après un drop intelligent de Delagnes, avec un fort vent favorable en première période, c’était au tour des Aveyronnais de profiter d’une supériorité numérique. Avec trois pénalités dont deux réussies, de quoi repasser devant.

Mais Sor Agout n’a pas connu sa seule défaite le 24 septembre chez son actuel dauphin Léguevin pour rien. Et juste avant la pause, les Tarnais ont montré leur talent d’efficacité. Via Sagnes aplatissant en coin. Pire, juste après être revenus sur le pré, les Ruthénois ont à nouveau craqué, cette fois sur une poussée groupée conclue par Deilhes. Signifiant une supériorité bien effective dans les débats. " C’était une très belle équipe, très dense, très difficile à contrer devant, ne cachera pas un des entraîneurs spécialiste du secteur en question, Richard Pioch. On le sait aussi, on est une équipe plus joueuse, mais on manque de densité. Le rugby, ça se joue aussi devant et on l’a vu ce soir." Limitant pour la suite ? "On a d’autres arguments, balaye-t-il, avant d’appuyer : Et on l’a d’ailleurs vu avec nos 15 dernières minutes de folie. On doit retenir ça, que l’on est capable de bouger n’importe qui ! "

Car même si l’arrière-buteur de la banlieue castraise est ensuite sorti blessé, ce sont bien les Tarnais qui ont poursuivi leur domination, territoriale comme dans les initiatives. Terme mettant un terme quasi définitif aux espoirs sang et or du soir en allant une quatrième fois en terre promise, alors qu’on ne jouait pas encore l’heure de jeu et que quelques instants plus tôt, pour un bête en-avant volontaire, Worczynski était allé s’asseoir dix minutes.

Une fin de match haletante

Un scenario qui n’allait finalement pas totalement se dérouler ainsi. Car la grosse machine de Soual faisait face à de volontaires Rouergats. Vaillants aussi, repartant au combat sans rougir, aidés qui plus est par de bonnes entrées en jeu. Et un début de bagarre générale, suivi d’un carton blanc côté Soual, était parfaitement mis à profit par un Delcayre inarrêtable pour le premier essai sang et or, celui de l’espoir retrouvé, replaçant les Aveyronnais à seulement six points de leur hôte. Il restait alors 10 minutes. Le vent n’avait pas tourné, mais l’allant si !

Rodez, poussé par son public, reprenait les commandes du jeu. Déjà dans le bonus défensif, les Aveyronnais jouaient une pénalité face aux perches à la main. En vain, et ce malgré une débauche digne des matches couperets. Un avant-goût sûrement. Mais pour en être sûr, il faudra donc patienter huit jours et un déplacement à Caussade (7e).

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