La vie de "fermier-aubergiste" à Belcastel

"On vendait des oeufs frais sur le marché, et aujourd’hui, on n’a plus le droit d’en servir à table." Cette phrase prononcée par Sylvie Rouquette résume d’une part, l’évolution parfois incompréhensible de la réglementation en matière sanitaire, et d’autre part, la complexité d’un cahier des charges très contraignant.

En 2000, avec son époux Jean-Claude, ils ont abandonné leur métier d’agriculteur (le lait de vache) pour se consacrer exclusivement au concept de ferme- auberge : "On n’a le droit de servir que des produits de la ferme", précise Jean-Claude en présentant le jardin de 6000 mètres carrés sur lequel ils récoltent les légumes des quatre saisons et la basse-cour d’environ 300 volailles qui leur permettent de proposer quatre menus à la carte, avec de la charcuterie de volaille, des volailles, des légumes, mais sans viande de porc ou de boeuf, ni poissons, ni fromages : "Nous avons des difficultés concernant les desserts car il n’est pas possible de les préparer à l’avance et de les stocker ", explique Sylvie.

Parallèlement, ils ont ouvert une partie hébergement avec cinq chambres d’hôtes accessibles pour handicapés, pouvant accueillir des familles complètes, libres de cuisiner ou de prendre leurs repas à la ferme: "Le lieu est calme et ombragé, idéal pour des vacanciers qui veulent visiter les sites touristiques de notre région", conclut Jean- Claude.

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