Beaucaire Des pépites se cachent partout dans cette ville bordée par le fleuve Rhône

Beaucaire se situe au débouché méditerranéen du sillon rhodanien, face à Tarascon, en Provence. Seuls 500 mètres séparent les deux villes. Bordée à l’est par le Rhône, la commune s’étend sur plus de 8 700 hectares. Délimitée par le canal du Rhône de Sète, au sud, le rocher du Château et la digne de la Banquette au nord et au nord-est, la vieille ville accueille plus d’un tiers des habitants de la commune, concurrencée par l’habitat récent de la périphérie.

Après la Seconde guerre mondiale en effet, les immeubles ont été construits vers l’ouest de la ville. Plus récemment, ce sont des zones pavillonnaires qui se sont multipliées à l’est et au sud, l’extension n’étant possible que dans ces secteurs.

Dominée par son imposante forteresse médiévale, Beaucaire n’en possède pas moins un patrimoine architectural d’une étonnante diversité, particulièrement riche en monuments datant des XVIIe et XVIIIe siècles. Citons, par exemple, le musée Auguste-Jacquet, le château, de nombreux hôtels particuliers ou l’église Notre-Dame-des-Pommiers. Quant à l’abbaye de Saint-Roman, classée Monument historique depuis 1990, son édifice constitue l’un des plus anciens monastères de France. De plus, au-dessus de la chapelle entièrement creusée dans le roc, la nécropole aérienne établie sur la terrasse supérieure offre une superbe vue sur la basse vallée du Rhône. Il faut dire que, entre roseau et olivier, Beaucaire est avantageusement située pour offrir une diversité de paysages. Garrigue, vignobles, vergers, rizières se dévoilent aux yeux des visiteurs.

Un secteur sauvegardé de plus de 40 hectares

Enfin, entre autres pépites que recèle cette ville, soulignons aussi les arènes, édifiées entre 1885 et 1932, ou la pierre blanche qui servait tant à la structure qu’à l’ornementation des habitations.

Ne pas hésiter également à parcourir le centre qui a obtenu le label “Ville et métiers d’art”.

Ici, échoppes et ateliers d’artisans d’arts rythment les rues. Chaisiers, restaurateurs de meubles provençaux, vitraillistes, céramistes... initieront les intéressés aux savoir-faire traditionnels et ancestraux.

Et il existe tant d’autres richesses patrimoniales que la ville a créé un secteur sauvegardé couvrant 44,5 hectares. Avec de nouveaux aménagements urbains : revalorisation des berges du canal, création d’un port de plaisance et d’une base nautique sur le bras mort du Rhône.

Plus d’infos auprès l’office de tourisme au 04 66 59 26 47.