La Bastide-d’Engras Des moniales en garde d’une terre dont elles tirent leur subsistance

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Centre Presse Aveyron

Venant de multiples horizons, quelques femmes se rencontrent dans la prière et le travail et héritent de l’expérience d’une tradition vigoureuse. Un monastère orthodoxe voit le jour. La soif absolue, la quête de Dieu les animent et les unissent. Chaque jour, elles se rassemblent à l’église pour louer le Seigneur dans les offices de rite byzantin, chantés en français et célébrés comme au mont Athos dont elles dépendent. Et la providence qui les a regroupées des quatre coins du monde leur a aussi confié une terre dont elles se sentent gardiennes plutôt que propriétaires, une terre dont elles tirent leur subsistance.

Mise en valeur de la terre

Quant au mas Solan, un domaine en gestion patrimoniale, il était jadis une propriété agricole de l’abbaye Saint-Saturnin-du-Port qui donna naissance à la ville de Pont-Saint-Esprit.

Cultivé par les moines du XIIe au XVIIIe siècle, le domaine a retrouvé sa vocation monastique depuis 1992. La communauté religieuse qui y réside depuis plus de 20 ans a décidé de ne pas abandonner la terre et de travailler à la mise en valeur de cette mosaïque agricole de 20 hectares et forestière de 40 hectares.

Aujourd’hui, la restauration du mas se fait progressivement dans le respect de l’existant.

Monastère ouvert du mardi au dimanche.
Librairie et vente des produits du domaine : de mai à août de 11 h à 18 h.
Visite accompagnée de la chapelle le dimanche à 15 h 30, 16 h 15 ; du mardi au samedi, à 11 h 30, 15 h 30, 16 h 15.

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