Espalion : un collectif s’oppose au projet d’extension de la carrière

  • L’extension de 20 ha doit rejoindre la carrière d’Alayrac où se trouve le concasseur.
    L’extension de 20 ha doit rejoindre la carrière d’Alayrac où se trouve le concasseur. OC/CP
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La quasi-totalité des habitants des hameaux d’Alayrac, Lasbinals, La Garde, Bertholène, situés sur la commune d’Espalion, se sont réunis au sein d’un collectif pour lutter contre un projet d’extension des carrières d’Alayrac.

La quasi-totalité des habitants des hameaux d’Alayrac, Lasbinals, La Garde, Bertholène, situés sur la commune d’Espalion, se sont réunis au sein d’un collectif pour lutter contre un projet d’extension des carrières d’Alayrac. Ce projet prévoit une extension de 5 hectares à l’Est vers la route de Laguiole avec le déplacement du chemin rural départemental et de 15 hectares à l’ouest, avec la création d’un nouveau site du côté gauche de la route de Lasbinals. Un tunnel serait alors creusé sous ladite route pour relier les deux carrières actuelles, la carrière basse située sur des terrains sectionaux appartenant aux habitants du hameau d’Alayac et la carrière haute, propriété depuis 1956 de l’entreprise Galibert. Ce collectif s’inquiète des répercussions sur l’environnement avec un site, le plateau d’Alayrac, qui se retrouverait dénaturé.

"Ces terrains, le ruisseau dit du Puech et les sources alimentant les hameaux de Galamans et Bertholène sont impactés par le projet d’extension, actuellement classés dans le Plan d’occupation des sols (Pos) en zone exclusivement agricole réservée aux agriculteurs, éleveurs, à la faune, à la flore" détaille un porte-parole du collectif qui vient de faire circuler une pétition - uniquement sur les hameaux concernés - recueillant 103 signatures.

Hasard ?

Un projet qui ne sort pas aujourd’hui de terre par hasard puisqu’actuellement, la mairie et le cabinet d’études planchent sur le Plan local d’urbanisme (Plu) visant à inclure à terme le déclassement des terrains concernés. Une quinzaine de propriétaires fonciers sont directement impliqués par ce projet d’extension mais n’entendent pas en rester là. Un courrier a été adressé au maire avec copies faites à la préfète, député, sénateur ou encore au futur Parc naturel régional de l’Aubrac dans lequel est inclus le projet. "Nous ne sommes pas contre les retombées économiques mais il n’y en a pas eu depuis 60 ans, alors devons-nous laisser à nos futures générations des dégradations irréversibles sur notre environnement ?" conclut en guise d’interrogation un membre du collectif.

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