Tireur de Libération et de la Défense: toujours pas d'identification

  • Des policiers devant l'entrée du siège de la Société Générale à La Défense, le 18 novembre 2013
    Des policiers devant l'entrée du siège de la Société Générale à La Défense, le 18 novembre 2013 AFP - Martin Bureau
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AFP

Les enquêteurs chargés de retrouver l'homme soupçonné d'avoir ouvert le feu à Libération puis sur une banque de la Défense lundi, disposent de "nombreux éléments" d'enquête, mais le suspect, qui leur échappe, n'a "toujours pas été identifié", selon une source proche du dossier.

Le suspect, un homme âgé de 35 à 45 ans, de type européen, qui a blessé grièvement un assistant photographe de Libération, est également soupçonné d'être l'auteur d'une agression vendredi au siège de BFMTV et d'avoir obligé un automobiliste à le déposer non loin des Champs-Elysées.

Les hommes de la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne ont reçu "plusieurs centaines d'appels" suite à l'appel à témoins lancé lundi soir par le procureur de la République de Paris, selon cette source.

"Il faut évidemment vérifier, et cela prend du temps, mais cela nous permet d'avancer", a-t-elle assuré.

Outre ces éléments "à filtrer", selon cette source, les limiers de la criminelle possèdent également de nombreuses photos du tireur extraites des images de nombreuses caméras de vidéosurveillance, "et d'autres éléments matériels dont on ne peut pas parler".

"On accumule pas mal de choses. Mais il faut savoir être patient, surtout dans une affaire comme celle-ci. On reste confiant, et on pense tout de même pouvoir aller assez vite", a résumé la source.

Les enquêteurs exploitent notamment le témoignage de l'automobiliste qui a été pris en otage pendant près de 20 minutes par le tireur.

"Il y a quelques renseignements à tirer de cette séquence, mais ce n'est pas forcément fondamental dans l'enquête", a assuré une source proche de l'enquête.

Après un point avec les enquêteurs au 36 quai des Orfèvres, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a reconnu lundi qu'il y avait "évidemment un sentiment d'inquiétude": "Tant qu'il n'a pas été interpellé, nous savons qu'il peut agir".

Source : AFP

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