10e journée. Deuxième meilleur marqueur de la poule -4e au niveau national-derrière l’intouchable montalbanais Wesley Dunlop, l'arrière-buteur de Limoges Nicolas Caussimont s’attend à un match «engagé» sur la pelouse ruthénoise.
Vous êtes le deuxième meilleur réalisateur de la poule au terme de la phase aller. Combien de points espérez-vous inscrire à Rodez ? Oui, j’ai entendu dire cela. Je suis derrière l’ouvreur de Montauban Wesley Dunlop qui sera difficile à aller chercher mais dimanche, j’espère marquer le plus de points possible. Après, il faudra voir quelles sont les conditions climatiques...
A quel style de match vous attendez-vous ? Un match très engagé! Maintenant, il faudra voir ce que Rodez nous propose. J’imagine qu’ils (les Ruthénois, NDLR) sont bien dans leurs têtes après le gros coup réalisé à Saint-Jean-de-Luz. On sait qu’ils ont un gros paquet d’avants et un N.10 qui dirige bien le jeu. Nous, on n’a pas de pression particulière mais on viendra pour gagner. On est libéré après nos deux dernières performances (victoires face à Saint-Jean et à Lavaur).
Limoges semble avoir le vent en poupe. Le ressentez-vous ? Je ne sais pas car en début de saison, on a fait de bons matches également. Mais certaines défaites comme à Montauban, nous ont fait très mal au moral ! Maintenant, on bosse dur tous les jours. On sait où on veut aller et il faut que chaque joueur y mette du sien. Car quand ce n’est pas le cas, ça ne fonctionne pas.
Quelle est la force principale de Limoges aujourd’hui ? La solidarité!
Pourtant, certaines voix avancent que vous êtes davantage une somme de contrats professionnels qu’un groupe...Ce sont des conneries. Moi, j’ai un travail à côté. On n’est pas tous professionnels et on est tout sauf des mercenaires. Que vous a appris la phase aller sur cette poule 3 de Fédérale 1? Qu’à part Montauban, on est tous au même niveau. On vise la qualification mais tout va se jouer sur la phase retour. Tous les points compteront. Et il n’y a pas de vérité dans cette poule. Un club peut aller faire un coup à l’extérieur puis trébucher chez lui la semaine suivante. Bref, on n’a pas intérêt à laisser filer des points comme on l’a fait dans la phase aller. Malheureusement, nous sommes capables du meilleur, comme du pire.
Vous avez pas mal bourlingué dans votre carrière (Lannemezan, Tournefeuille, Périgueux, Lourdes...). Poserez-vous votre valise à Rodez un jour ? Ah, je ne sais pas. Je connais bien le coach Patrick Furet avec qui je m’entraînais lorsque j’étais Espoir à Tarbes... Mais après, je ne peux pas prédire l’avenir.
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?