Football : Stambouli de retour à Rodez
Il est notamment connu pour avoir été l’adjoint de Raymond Goethals lors de la victoire de l’OM en coupe d’Europe, en 1993 ; ou pour être le père de Benjamin. Mais Henri Stambouli, directeur du centre de formation de Montpellier depuis le 1er décembre, a également entretenu des liens avec Rodez. Il raconte.
SON ENFANCE À RODEZ
Lors du tirage au sort, le 9 décembre dernier, lorsque des boules sont sortis les noms de Rodez et de Montpellier, Henri Stambouli a quasiment cru à une blague. « J’arrive à peine à Montpellier et puis il y a ça. C’est peut-être un signe du destin », sourit-il. Celui qui était directeur du centre de formation de l’OM en 1991, lors de la demi-finale Marseille - Rodez (4-1), avoue surtout avoir ressenti « de l’émotion ». Car Rodez garde une place bien particulière. « J’y suis arrivé à un an, rappelle le natif d’Oran, en Algérie, il y a 52 ans. Et c’est là que j’ai vécu le plus longtemps avec mes parents. Je me souviens de Gourgan, où j’allais à la maternelle, puis du collège Fabre et du lycée Foch, celui en face de la piscine. C’était des moments forts... » Mais outre la scolarité et la jeunesse, la cité ruthénoise a surtout été le lieu où la vie d’Henri Stambouli a basculé.
« Pour moi, c’est là que le sport a démarré, où j’ai découvert le foot et signé ma première licence. C’était le Stade ruthénois et je me rappelle d’un ancien gardien, Monsieur Cassan, qui s’occupait de nous, les jeunes. Il a vu un potentiel chez moi, en a parlé au CTR (conseiller technique régional) de l’époque et je suis parti à Monaco à 16 ans (en 1977). »
DES RELATIONS DÉSORMAIS LOINTAINES
Un départ lointain avant une carrière bien remplie de gardien de but puis d’entraîneur, de Marseille à l’Afrique en passant par la Suisse. Le retour sur le piton a, lui, été furtif. «Je ne reviens pas beaucoup, avoue-t-il. La dernière fois, c’était lorsque j’entraînais Istres, en National (de 2008 à 2010). Et ça m’avait fait drôle. Mais j’en avais profité pour me balader, et récupérer quelques couteaux laguiole chez Calmels ! (Rires)» Loin de l’Aveyron, Henri Stambouli a néanmoins gardé quelques contacts. Et notamment avec Alain Matha, l’ancien entraîneur de Luc-Primaube côtoyé dans les catégories de jeunes. Suffisant pour envisager un jour un retour dans le club de la préfecture? « Ouh là! Je ne me suis jamais posé la question, s’étonne-t-il. Dans le foot, je ne fais jamais de plans. Pour l’instant, je suis à Montpellier et je ne me projette pas. »
MONTPELLIER, UN BEAU CHALLENGE
Il faut dire que l’histoire avec le MHSC est toute récente. Depuis le 1
« LE MATCH PIÈGE PAR EXCELLENCE »
Sorte de trait d’union entre le Raf et le MHSC, Henri Stambouli devrait être présent dimanche dans les gradins de Paul-Lignon. Et il avoue sa méfiance à l’égard de cette équipe de Rodez. « J’ai eu des échos et je sais que ce sera compliqué. Quand on connaît l’esprit ruthénois, on sait que ce sera forcément particulier
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