Bagarre, évasion et outrage : six mois de prison pour un Villefranchois

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    Bagarre, évasion et outrage : six mois de prison pour un Villefranchois
Publié le
P.R.

Justice. Mercredi, un Villefranchois a été jugé après une bagarre, une dans une rue de la ville, au mois d’avril dernier.

C’est l’histoire du battement d’ailes de papillon pour ce Villefranchois de 22 ans. S’il n’avait pas été cherché des croissants, ce matin du 16 avril dernier, il ne serait pas intervenu dans cette bagarre qui l’a amené en prison. Pendant qu’il les achète, un adolescent, sous les yeux de son père, se dispute violemment avec sa jeune compagne dans une rue de Villefranche. Un automobiliste s’arrête "pour éviter le massacre". Avec sa carrure de rugbyman, il s’impose sans réfléchir.

Bagarre

"Un geste de civisme" résume le substitut du procureur. Il doit toutefois employer la force pour raisonner "ces deux chiens fous" explique-t-il aux juges. Quand soudain, il est violemment projeté au sol par un troisième garçon qu’il ne voit pas venir. L’homme aux croissants. Aux juges, mercredi, ce dernier explique qu’il voulait porter secours à son jeune copain, le voyant aux prises avec ce "gars très costaud". Sauf que, une fois à terre, le rugbyman a dû se protéger des coups de pieds et de pierres.

Evasion

Les gendarmes interviennent vite et embarquent les furieux. Et là, rebondissement. Après 24 heures de garde à vue, le prévenu s’évade. En bousculant sévèrement une gendarme, ce qu’il nie farouchement. Après des jours passés dans des maisons abandonnées de la ville, il file chez des amis vers Périgueux. Où il est appréhendé, quelques jours plus tard, par des policiers de la brigade anticriminalité. Ils le connaissent bien. Le prévenu a en effet un casier consistant. "C’est un bagarreur!" tance le substitut du procureur. Mais ce n’est pas terminé. Lors de la garde à vue qui suit, il déchire le procès-verbal. 'Il ne correspondait pas à ce que j’avais dit."

Outrage

Pour tout cela, le parquet requiert un total de douze mois de prison dont trois avec sursis. Aux juges, le prévenu explique. Il a saisi l’opportunité de s’enfuir car il redoutait que cela réduise à néant ses efforts. "Il avait un CDI, il a toujours travaillé et n’a jamais fait entendre parler de lui depuis deux ans" explique son avocate, Me Gausset. Le tribunal l’a finalement condamné à six mois de prison ferme et prononcé son maintien en détention. Il devra payer un total de 1800 euros de dommages et intérêts. Ça fait cher les croissants...

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