Zone du centre à Decazeville : "A se demander s’il y a un pilote dans l’avion"

  • Quatre enseignes complémentaires pourraient s’installer sur la zone «Super U».
    Quatre enseignes complémentaires pourraient s’installer sur la zone «Super U». Centre Presse
Publié le
Centre Presse Aveyron

Sur la zone du Centre, il y a le projet d’espace commercial porté par la communauté de communes, que l’on baptisera zone «Super U» (du nom de l’enseigne de grande distribution qui doit normalement s’y installer). Depuis peu, un autre projet de complexe commercial s’est matérialisé (image ci-contre), qui reprendrait les anciens ateliers Molénat PVC, situés à quelques dizaines de mètres de l’ancien site de Sériparquet.

"C’est à se demander s’il y a un pilote dans l’avion…"

À l’initiative d’un investisseur privé originaire du Bassin (ils sont plutôt rares, alors autant les cajoler…), le projet est déjà pas mal avancé. Les financements sont globalement acquis et au moins quatre enseignes, complémentaires de ce qui pourrait s’installer sur la zone «Super U», ont déjà posé leur candidature. Sauf que les retards pris dans l’aménagement des espaces voisins nuisent directement à l’avancement de ce projet privé.

"Je ne vais pas lancer l’opération tant que la zone principale n’est pas en chantier, explique l’investisseur. Mon projet se positionne en complément et tant que rien ne se précise à côté du cinéma, je ne peux pas avancer. Le plus ennuyeux c’est qu’on ne sait rien, on ne nous dit rien. On apprend uniquement des choses par la bande, au compte-gouttes, et des choses qui ne sont pas forcément positives. C’est à se demander s’il y a un pilote dans l’avion…"

"On ne va pas pouvoir attendre 107 ans"

Le tout est que ce projet privé, qui apporterait une évidente plus-value à l’espace commercial initial, tel qu’il doit se dessiner à terme, est à l’arrêt. Alors même que l’investisseur en est à envisager toutes les possibilités d’extension de ses locaux au regard du potentiel de cette zone, dont personne ne doute hormis quelques irréductibles passéistes.

"On peut encore attendre, souligne l’investisseur. Mais on ne va pas attendre 107 ans. Et si la situation reste bloquée trop longtemps, je pourrais peut-être aller voir ce qu’il est possible de faire dans des villes voisines, même si ça doit me faire mal aux tripes. Parce que je suis du Bassin et que j’ai d’abord envie d’investir dans le Bassin."

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?