"La planète des singes", de retour sur les écrans

  • Une scène du film "La planète des singes: l'affrontement", qui sort en France le 30 juillet
    Une scène du film "La planète des singes: l'affrontement", qui sort en France le 30 juillet 20th Century Fox/AFP
  • Une scène de "La planète des singes: l'affrontement"
    Une scène de "La planète des singes: l'affrontement" AFP
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Centre Presse Aveyron

La saga de "La planète des singes", inspirée du roman de science-fiction de Pierre Boulle, est de retour sur les écrans avec un nouvel opus où humains et chimpanzés s'affrontent pour la survie de leur espèce.

"La planète des singes: l'affrontement", est sorti depuis deux semaines aux Etats-Unis où il domine le box-office avec déjà des gains engrangés de 138,9 millions de dollars, selon les derniers chiffres publiés le 20 juillet.

Le film débute 10 ans après la fin de l'épisode précédent, avec une planète Terre dévastée où les humains ont quasiment tous été décimés par un virus venu des singes.

La société des singes, désormais génétiquement évolués, a bâti une civilisation développée. Elle est menée par César, qui lors de l'épisode précédent avait guidé son peuple vers la liberté.

Cette harmonie se trouve déstabilisée par l'irruption des humains sur le territoire des singes, dans les forêts au nord d'un San Francisco en ruines. Ils proposent une collaboration pacifique et demandent l'accès à un barrage pour pouvoir s'approvisionner en électricité.

"La question posée par le film est: y a-t-il une espèce plus importante que l'autre?", soulignait récemment devant la presse l'acteur britannique Andy Serkis, qui interprète César.

Il y partage l'affiche avec Jason Clarke, qui incarne un humain éclairé et bon (Malcolm), avec Gary Oldman en personnage belliqueux et intransigeant (Dreyfus), Kerri Russell (Ellie) et Toby Kebbell (Koba).

Tout au long du film, le réalisateur Matt Reeves multiplie les métaphores sur les similitudes entre humains et singes. Il conclut ce conte fantastique en montrant que la peur, l'avarice et l'égoïsme peuvent aussi corrompre les chimpanzés, qui jusqu'alors avaient régi leur société en fonction de l'intérêt général.

César, contesté dans son camp par un rival guerrier, Koba, clame que "tout système de pensée absolu finit par un échec car il ne prend pas en compte les différences entre les gens", ajoute Andy Serkis à propos de son personnage.

- Forte charge émotionnelle -

Les effets spéciaux de ce huitième film adapté du roman culte, paru en 1963, se basent sur la révolution technologique dite de la "capture de mouvement", dans laquelle Andy Serkis s'est spécialisé.

"Avatar" en est jusqu'à présent la meilleure illustration, mais l'acteur britannique l'a déjà utilisée dans le précédent épisode, "La planète des singes: Les origines", en 2011, dans "Les aventures de Tintin", "King Kong" ou "Le seigneur des anneaux".

La "capture de mouvement" permet de rendre les personnages fantastiques, "plus réels", explique le comédien.

Dans le film, grâce aux effets spéciaux, les singes bougent et ont des expressions semblables à celles des humains, ce qui suscite une forte empathie chez le public.

"Le film est très réaliste et interprété avec beaucoup d'émotion et de tendresse", et le public oublie ainsi que ces singes sont des créatures inventées, poursuit M. Serkis.

La dernière scène, par exemple, fait un gros plan sur le regard de César, dur et profond, et grâce à la précision des effets spéciaux la frontière entre les hommes et les singes s'estompe.

Source : AFP

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