Fillette en Vendée: la mère mise en examen pour meurtre et tortures

  • Le parquet de Vendée requiert la mise en examen pour "actes de torture ou de barbarie" d'une mère et de son compagnon après le meurtre d'une fillette de 4 ans
    Le parquet de Vendée requiert la mise en examen pour "actes de torture ou de barbarie" d'une mère et de son compagnon après le meurtre d'une fillette de 4 ans AFP/Archives - Philippe Huguen
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Centre Presse Aveyron

La mère d'une fillette de 4 ans retrouvée morte lundi à son domicile en Vendée a été mise en examen pour meurtre et actes de tortures ou barbarie sur mineur de 15 ans et placée en détention provisoire, a indiqué jeudi le parquet de La Roche-sur-Yon.

Le compagnon de la mère a été mis en examen pour actes de torture ou de barbarie sur mineur de 15 ans et placé lui aussi en détention provisoire depuis hier. Il a aussi été placé sous le statut de témoin assisté pour le meurtre.

Le corps de la fillette, décédée dimanche à Saint-Georges-de-Pointindoux, une commune située à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de La Roche-sur-Yon, présentait des brûlures au deuxième degré sur 30% à 35% de sa surface, a indiqué mercredi après-midi dans un premier communiqué le procureur de la République de Vendée, Hervé Lollic.

Un bouquet de fleurs, deux roses blanches et un ours en peluche étaient posés jeudi matin au pied de la porte de la petite maison en pierre aux murs usés, située le long d'une route passante, où a été retrouvée la victime, a constaté l'AFP.

La mère, arrivée dans la région le 15 août en provenance de Limeil-Brévannes (Val-de-Marne), a reconnu en garde à vue avoir étranglé sa fille, mais "elle réfute cependant avoir voulu (lui) donner la mort", indique le procureur dans son communiqué.

L'autopsie a aussi mis en évidence "de nombreuses traces de coups" en divers points du corps et des morsures, "au vu des traces très marquées qui subsistent".

Des cheveux ont été arrachés en plusieurs endroits et ces violences ont été commises sur une durée d'environ sept jours, a précisé le procureur.

"Les coups sont reconnus par la mère et son compagnon qui les justifient par la turbulence et les désobéissances multiples de la fillette", selon M. Lollic, qui ajoute qu'ils "se rejettent la responsabilité des brûlures, provenant selon eux, de douches brûlantes données par punition".

La mère a également reconnu avoir puni sa fille en la mordant.

Le père de la fillette, qui demeure en Charente-Maritime, a indiqué au parquet que la mère l'avait quitté quand l'enfant avait 18 mois. Depuis, il avait du mal à voir régulièrement sa fille, a-t-il également déclaré au parquet.

Source : AFP

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