Cyclisme. Pour leur lune de miel, Pauline et Mathias Sabin ne rêvaient pas d'île paradisiaque, mais d'un défi sportif comme ils les aiment. Et ils l'ont fait !
"On ne se voyait pas sur une plage." Le sable fin, les cocotiers et le bleu turquoise d’une île paradisiaque, Pauline et son mari Mathias Sabin, très peu pour eux ! En revanche, parcourir de part en part les Pyrénées à vélo - 850 bornes en sept jours, dont 21 cols mythiques -, pour ça, les jeunes mariés se sont (re) dit oui. Ils sont ainsi rentrés de leur voyage de noces il y a tout juste un mois, jour pour jour.
"C'était magique"
Avec des valises pleines de souvenirs et les jambes marquées. Une véritable aventure nommée Haute Route, version Pyrénées (elle existe aussi dans les Alpes et les Dolomites). Épris l’un de l’autre, les trentenaires Ruthénois sont aussi fous de sports, et surtout de vélo, vous l’aurez compris. "C’était magique. Extrêmement dur, mais magique."
Partis de Ripoll en Espagne le 1er septembre, ceux qui roulent sous les couleurs de l’APC ont ainsi rallié Anglet en sept jours, et en cinq étapes classiques, une étape marathon et une contre-la-montre. "C’est bien plus dur que l’Étape du Tour. Il y a moins de monde (environ 350 partants contre 10 000, NDLR), mais le niveau est plus relevé, je pense." Pourtant, celle qui avait terminé 2e féminine au mois de juillet en haut d’Hautacam s’est classée cette fois 3e (!), "derrière deux pros, une Canadienne et une Irlandaise".
Son mari prenant lui une belle 18e place au général final. Un classement finalement anecdotique, eu égard à l’ambiance qui régnait sur l’épreuve. "Ça n’a rien à voir avec une autre cyclosportive. Les gens se tirent moins la bourre. Il y a une vraie solidarité. Chacun aidant l’autre à aller jusqu’au bout."
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