Photographie. Natacha Boudousquié met l’âme humaine en lumière

  • Natacha sublime le beau pour la profondeur de l’âme, ici au bord de la Boralde.
    Natacha sublime le beau pour la profondeur de l’âme, ici au bord de la Boralde. OC
  • Natacha sublime le beau pour la profondeur de l’âme, ici au bord de la Boralde. Natacha sublime le beau pour la profondeur de l’âme, ici au bord de la Boralde.
    Natacha sublime le beau pour la profondeur de l’âme, ici au bord de la Boralde. OC
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Olivier Courtil

Photographie. Fraîchement installée à Espalion, Natacha Boudousquié a lancé un concours sur Facebook pour se faire connaître. Portant un regard d’enfant, ses photos subliment la vie avec poésie.

Au bord de la Boralde ce jour-là, Natacha cherche d’emblée la complicité avec Pauline et son chéri, le jeune couple qui a remporté son concours lancé sur Facebook pour se faire connaître. "Mon père est d’Entraygues et je suis née à Millau", précise Natacha Boudousquié, installée précédemment à Marseille, pour signifier qu’elle connaît bien l’Aveyron. De toute façon, au-delà de son retour aux sources, comme elle dit, "je peux venir dix fois au même endroit et voir à chaque fois quelque chose de différent".

Ce quelque chose sera avant tout chargé d’émotion. Que ce soit pour photographier des particuliers ou des professionnels comme ce fut le cas récemment pour le restaurant gastronomique «La Tour» à Espalion, pour sublimer les créations du chef. "J’étais déjà à fond dans les photos à l’école où j’étais tête en l’air."

Natacha sublime le beau pour la profondeur de l’âme, ici au bord de la Boralde.
Natacha sublime le beau pour la profondeur de l’âme, ici au bord de la Boralde. OC

"J’ai gardé le regard d’un enfant"

Passionnée, Natacha a forcément le regard contemplatif. "J’ai gardé le regard d’un enfant. J’ai découvert l’Aveyron par rapport aux yeux de mon père, maintenant par rapport aux gens". Son humanisme se ressent dans ses propos pour trouver écho sur ses photos. "J’aime la vie, la mettre en scène, enjoliver la réalité." La sublimer en amenant du beau avec ses yeux qui sont le reflet de l’âme. Cela en dit long sur cette dernière… Pour cela, Natacha prend son temps. Trouver la lumière, le lieu en lien avec cette quête de beauté. Sans tricher. D’où la nécessité de prendre son temps "tant que je n’ai pas la photo qui me fasse rêver".

Ce n’est pas de l’égoïsme mais du partage. Se baladant toujours avec deux objectifs, Natacha garde l’œil sur le paysage pour trouver l’endroit idéal. Un faisceau de lumière qui traverse les fougères, un tronc d’arbre qui coupe la rivière, Natacha a trouvé le lieu adéquat, bucolique et réel, qui déclenchera l’émotion. Ayant mis à l’aise ses «clients» d’un jour, elle sait que son cliché aura l’atout des photos volées. Sur le vif. Et dans cette volonté de faire rejaillir la beauté, elle aime prendre des risques en photographiant les enfants. Sans doute pour garder le plus longtemps possible comme objectif ce regard de l’innocence. 

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