Modélisme : un championnat de France près de Rodez, en mai

Travail, sérieux et persévérance ont fini (comme souvent) par porter leurs fruits. Après avoir organisé trois ans durant, avec succès, le championnat Midi-Pyrénées, le club modéliste ruthénois s’est vu confier les rênes de l’organisation du championnat de France de vol de pente F3F. « Une forme de reconnaissance pour le club », estime Jean-Michel Angles, son président depuis 30 ans. « Et notamment pour la qualité de nos installations à Panat et Clairvaux. Et surtout la constance avec laquelle souffle là-bas une brise idéale et régulière. Pour la bonne tenue d’une compétition de planeurs, c’est primordial », souligne-t-il.

« Le spectacle au rendez-vous »
Qualifié « d’inédit en Aveyron », ce championnat de France de modélisme se déroulera donc à Panat, les 1er, 2 et 3 mai prochains. Une quarantaine de compétiteurs devraient être présents durant ce long week-end de Fête du travail. « Le spectacle sera au rendez-vous », promet Jean-Michel Angles. Les bonnes affaires pour l’économie locale aussi.

« Tous ces athlètes viennent accompagnés et restent trois jours, voire plus, sur place », jubile le président. « Ces gars sont capables de faire voler leur planeur à plus de 100 km/h à 3 mètres du sol. Et tout cela sans moteur ! » Qui dit compétition dit également démonstrations et initiations. Tous les modélistes du coin - ils sont plus d’une centaine répartis dans l’un des trois clubs du département à Villeneuve, Millau et Rodez - seront présents avec leur appareil. De superbes répliques de toutes sortes d’engins volants bien identifiés.

Ils seront également disponibles pour faire partager leur passion du modélisme. Si pour débuter et se faire la main, un appareil de 200 à 300 euros est suffisant, les mordus, eux, déboursent en général plusieurs milliers d’euros pour s’équiper. « C’est sûr, ce n’est pas un loisir accessible à tous, surtout quand il y a de la casse », précise le président Angles.
Cela explique notamment pourquoi 50 % de l’effectif du club a plus de 50 ans. Mais, il y a quand même quelques jeunes parmi les 68 licenciés du club ruthénois. « Pour ce qui est de leur origine, on va dire que 50 % de l’effectif vient de l’agglomération ruthénoise, les 50 % restant, du reste du département », conclut-il tout sourire. « C’est d’ailleurs pour cela que chaque année nous délocalisons nos assemblées générales. »

Pour en savoir davantage sur le club modéliste ruthénois, les modalités d’inscription et connaître en détail son agenda des manifestations : www.cmr.12.fr