Mondial: le foot s'accorde au féminin pour oublier les affaires

  • L'attaquante de l'équipe de France Marie-Laure Delie (c), lors d'un match amical contre l'Ecosse le 28 mai 2015 à Nancy
    L'attaquante de l'équipe de France Marie-Laure Delie (c), lors d'un match amical contre l'Ecosse le 28 mai 2015 à Nancy AFP/Archives - Franck Fife
  • Les groupes et villes hôtes de la Coupe du monde féminine de football au Canada
    Les groupes et villes hôtes de la Coupe du monde féminine de football au Canada AFP - V.Lefai/P.Deré, vl/abm
  • Les joueuses américaines Hope Solo (g), Megan Rapinoe (c) et Abby Wambach, le 27 mai 2015 à New York
    Les joueuses américaines Hope Solo (g), Megan Rapinoe (c) et Abby Wambach, le 27 mai 2015 à New York AFP - Timothy A. Clary
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Centre Presse Aveyron

L'actualité à la Fifa l'a fait oublier mais il y a bien un Mondial de football à jouer à partir de samedi au Canada: celle des femmes, où 24 équipes se disputeront la succession du Japon, avec Allemandes, Américaines ou Françaises comme favorites.

Jérôme Valcke, secrétaire général de la Fifa, aurait dû être présent à Edmonton samedi pour le match d'ouverture entre le Canada et la Chine (22h00 GMT), mais il n'y sera pas. Et la présence de Sepp Blatter, président démissionnaire de l'instance, lors de la remise du trophée le 5 juillet à Vancouver, est désormais très incertaine.

Qui soulèvera la Coupe ce soir-là ? Il y a quatre ans, à Francfort, ce sont les Japonaises de Homare Sawa qui s'étaient imposées en finale, créant la surprise en dominant les Américaines aux tirs au but.

En 2015, elles seront pour la première fois 24 équipes en lice, contre 16 auparavant, à se battre pour le trophée. Dans une discipline en progrès rapide, les niveaux restent assez hétérogènes, ce qui limite cependant les possibilités de surprises au premier tour.

Le D, qui regroupe les Etats-Unis, la Suède, l'Australie et le Nigeria, est tout de même très relevé. Mais pour le Japon (Suisse, Cameroun et Equateur) ou l'Allemagne (Côte d'Ivoire, Norvège et Thaïlande), la phase de poules ne devrait être qu'une mise en jambes.

- 'Du béton' -

A partir des 8e de finale en revanche, la pente va s'accentuer et le suspense va s'installer. Les favorites sont néanmoins connues. Les Américaines, deux fois championnes du monde et quatre fois championnes olympiques, et les Allemandes, elles aussi doubles championnes du monde et neuf fois championnes d'Europe, semblent un peu au-dessus du lot.

Le Japon paraît légèrement en retrait, mais c'était déjà le cas en 2011. Et juste derrière on trouve l'ambitieuse équipe de France, 3e au classement Fifa, et une poignée d'outsiders comme le Brésil, la Suède voire le Canada.

Dans une région du monde où le football est pratiqué autant, si ce n'est plus, par les filles que par les garçons (environ la moitié des pratiquantes et des licenciées de la planète sont aux Etats-Unis et au Canada), ce Mondial-2015 sera aussi un baromètre de l'évolution de la discipline.

Le football féminin avance vite, techniquement et physiquement c'est une évidence, mais l'édition 2011 en Allemagne avait exposé des lacunes persistantes chez les gardiennes et... les arbitres.

Ce Mondial canadien était aussi né avec une polémique, certes incomparable avec celle qui secoue actuellement le football mondial, à propos des terrains synthétiques sur lesquels se joueront tous les matchs.

De nombreuses joueuses s'étaient élevées contre ce choix, la gardienne allemande Nadine Angerer parlant de la pelouse du stade de Vancouver, où aura lieu la finale, comme d'une "plaisanterie" ou "du béton". La Fifa de son côté a assuré que les pelouses seraient "de très bonne qualité" et a promis un "tournoi fantastique".

Source : AFP

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