Un 42e Rouergue si spécial mais aussi très familier

  • La spéciale entre Luc et Moyrazès clôturera les festivités.
    La spéciale entre Luc et Moyrazès clôturera les festivités. Archives JLB
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A.P.

Evénement. À un mois tout pile du départ, les premiers contours du rallye du Rouergue se dévoilent. L’édition 2015, marquée par l’absence de Daniel Wachoru, le président historique, ressemblera beaucoup à la précédente malgré une spéciale inédite au départ de Sainte-Juliette. 

L’après Daniel Wachoru 

«Ça a été un énorme traumatisme.» Le décès en août 2014 du patron historique du rallye du Rouergue, Daniel Wachoru, retourne toujours autant son remplaçant, Jean Guitard, et le monde du sport auto. D’ailleurs, l’édition 2015 support de la 4e manche du championnat de France, du 9 au 11 juillet prochains, «lui sera évidemment dédiée», nous a-t-il précisé en début de semaine. Une absence très forte émotionnellement et qui, forcément, marque au fer rouge la préparation de la prochaine mouture.

D’autant que le départ du boss avait succédé très rapidement aux disparitions de «trois autres piliers de l’organisation», Christian Malphettes, Jean Castex et Jean-Claude Maffre. Ça fait beaucoup pour une association qui doit toujours plus faire face à l’exigence accrue de la FFSA. Alors dans ce contexte, où en sont les préparatifs ?

«On est dans les clousindique Jean Guitard. De toute façon, on n’a pas le choix. On essaie d’avancer au jour le jour. Heureusement que notre salariée, Leslhia la fille de Daniel, nous a beaucoup aidée pour la “passation”.» Il faut dire que passer derrière un bonhomme aux «42 rallyes, dont 31 inscrits au championnat de France,» ça a de quoi faire peur. «Vous n’avez pas idée de l’énergie qu’il faut», lance un Jean Guitard qui confie que la tâche «est très difficile».

«Le moral est en dent de scie mais il faut avancer... De toute façon, il n’y a pas d’autres options.» Tous les bénévoles sont mobilisés et comme l’édition 2014 a été «très bien notée», le choix a été fait de conserver un visage similaire.

Configuration bien rodée 

C’est-à-dire maintien à deux jours de course, le vendredi et le samedi, le jeudi étant réservé aux vérifications. Mais également tracé similaire - bien que quelque peu resserré - à celui de l’année dernière. De quoi économiser de l’énergie et s’enlever de la pression.

Le vendredi, après une sortie du parc fermé de l’avenue Victor-Hugo à Rodez, direction l’assistance à Laissac avant d’enchaîner à deux reprises une boucle comprenant deux spéciales Laissac-Sévérac-l’Église et Campouriez-Le Nayrac avec un regroupement à Bozouls. En revanche, la journée du lendemain a été modifiée.

Spéciale inédite

La section chronométrée Trémouilles-Comps a en effet été raccourcie de 3 km (15,900 à 12,900 km). «Elle ne s’élance pas du même endroit et n’aboutit pas non plus au même endroit que l’an passé. Traverser un village en course n’était pas forcément la meilleure solution pour tous», explique le président. Cette réduction permet également de passer sous la barre des 15 km de spéciale, distance au-delà de laquelle la réglementation en matière de sécurité impose certaines choses.

L’ES suivante est, elle, totalement nouvelle. Exit Cassagnes - Taurines (14,200 km), voilà l’apparition d’une spéciale «inédite» puisque jamais courue «tel que» ou «certaines portions dans ce sens-là», ralliant Sainte-Juliette à Calmont (10,740 km). Le tracé exact ne devrait, lui, être dévoilé que mardi prochain, lors de la traditionnelle conférence de presse de présentation. Enfin, la trentaine de bornes mythique entre Luc et Moyrazès clôturera les festivités. 

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